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- Qu’est-ce que la dépression et qu’est-ce que la tristesse ?
- 10 faits curieux sur la tristesse et la dépression
- 1. Elle touche plus de 280 millions de personnes
- 2. Influences génétiques
- 3. La nourriture est un facteur clé
- 4. Cela peut provoquer des hallucinations
- 5. Les femmes ont des taux plus élevés
- 6. Son taux de rechute est élevé
- 7. Cela affecte également les enfants
- 8. L’activité physique aide à la combattre
- 9. La Suède est le pays avec les taux de dépression les plus élevés
- 10. La communauté LGBTQIA+ est plus susceptible d’en souffrir
La dépression est une maladie où interviennent de nombreux facteurs. De la génétique au mode de vie, en passant par les conditions sociales et autres raisons imprévisibles. De nombreuses curiosités tournent autour de l’un des troubles de santé mentale les plus complexes. Découvrez 10 faits curieux sur la tristesse et la dépression pour mieux comprendre comment l’identifier et y faire face.
Qu’est-ce que la dépression et qu’est-ce que la tristesse ?
Le trouble dépressif majeur, également appelé dépression, est une maladie complexe qui peut se manifester par un sentiment de tristesse soutenu. Elle vient aussi d’une perte de motivation pour réaliser des activités.
Différentes institutions médicales le définissent comme un trouble de l’humeur courant mais grave. Les symptômes peuvent affecter la façon dont vous effectuez de nombreuses actions quotidiennes telles que travailler, manger ou dormir. Pour que ce trouble soit diagnostiqué, les symptômes doivent persister pendant au moins deux semaines.
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Cependant, il est important de différencier la dépression de la tristesse. Le premier est une condition médicale complexe qui nécessite, entre autres possibilités, un traitement par psychothérapie, des médicaments ou les deux. Pendant ce temps, la tristesse est une émotion passagère et soumise à des raisons précises. Même une personne déprimée peut paraître heureuse et cacher ses symptômes.
10 faits curieux sur la tristesse et la dépression
La dépression peut se manifester de plusieurs manières. En fait, chaque personne la traverse de différentes manières, il n’existe donc pas de traitement unique. Cela conduit à une série de faits et de curiosités peu connus liés au trouble.
1. Elle touche plus de 280 millions de personnes
Les statistiques publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent que plus de 280 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression. D’autres études portent ce chiffre à 300, voire 350 millions. On estime qu’environ 5 % des adultes dans le monde souffrent de cette maladie.
2. Influences génétiques
Il ne s’agit pas d’un simple facteur parmi d’autres : de nombreux experts suggèrent que la génétique serait responsable de 37 à 50 % des pathologies. Cela signifie que les personnes dont les parents ou les frères et sœurs en souffrent courent un plus grand risque d’en souffrir que les autres. Cependant, cela tend à résulter d’une combinaison de gènes et ne constitue pas une cause unique.
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3. La nourriture est un facteur clé
L’alimentation est un facteur qui intervient dans le trouble dépressif. Selon différentes études, un régime comprenant des fruits, des légumes, des céréales complètes, du poisson, des produits laitiers faibles en gras, des olives et des antioxydants est associé à des risques moindres.
Au contraire, une alimentation riche en produits laitiers riches en matières grasses, en beurre, en viande rouge, en céréales raffinées, en sucreries, en pommes de terre et en sauces épicées est associée à un plus grand risque de souffrir de dépression.
4. Cela peut provoquer des hallucinations
Un type de dépression, appelé psychotique, produit des symptômes d’hallucination ou de paranoïa. Environ 20 % des cas sont liés à cette variante. Ce qui génère donc des idées délirantes, comme croire à des complots irréalistes. Ou voir et entendre des choses que personne d’autre n’entend.
5. Les femmes ont des taux plus élevés
Les statistiques suggèrent que les femmes sont plus susceptibles de souffrir de dépression. D’ailleurs, deux raisons principales justifient cette affirmation. D’une part, la dépression périnatale, une variante qui survient pendant et après la grossesse et qui touche 10 % des femmes.
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D’un autre côté, il est possible que les hommes, en général, reconnaissent et communiquent dans une moindre mesure les symptômes de la dépression. Cela se traduit donc par un plus grand nombre de cas enregistrés par les femmes.
6. Son taux de rechute est élevé
L’une des curiosités de la dépression est qu’environ 60 % des personnes qui en ont souffert connaissent à nouveau au moins un épisode. Selon différentes recherches, cela pourrait se produire davantage au cours des deux premières années suivant le traitement.
7. Cela affecte également les enfants
Selon l’OMS, 2 % des enfants âgés de six à 12 ans souffrent de dépression. Ce chiffre s’élève entre 4 et 6 % pour les jeunes de 12 à 14 ans. De tels cas sont généralement diagnostiqués comme des troubles perturbateurs de la dérégulation de l’humeur et peuvent se manifester par une irritabilité sévère, un inconfort physique ou un retrait des amis et des activités.
8. L’activité physique aide à la combattre
Une étude de 2017 suggère que faire au moins une heure d’exercice par semaine est lié à un taux plus faible de dépression. De plus, de nombreux experts accompagnent les traitements de recommandations en matière d’activité physique et d’alimentation saine.
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9. La Suède est le pays avec les taux de dépression les plus élevés
46% de la population suédoise admet avoir souffert ou avoir souffert de problèmes de santé mentale liés à la dépression au cours de l’année écoulée. Il s’agit donc d’une statistique préparée par l’enquête mondiale auprès des consommateurs du site Statista, où le Royaume-Uni arrive en deuxième position, avec 45 %, et les États-Unis en troisième, avec 43 %. L’Espagne occupe la huitième place avec 29 %.
10. La communauté LGBTQIA+ est plus susceptible d’en souffrir
Différentes études indiquent que les minorités sexuelles ont des taux de dépression plus élevés et un plus grand risque de souffrir de troubles psychologiques. Cela peut donc être dû à la stigmatisation fréquente dont ils sont victimes dans la vie sociale, qui comprend la violence verbale et physique.