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On dirait que les autorités espagnoles veulent se focaliser un peu plus sur la sécurité routière. En effet, elles viennent d’installer un nouveau radar sur leurs routes. Cet appareil possède un niveau d’efficacité effrayant grâce à ses fonctionnalités innovantes. Les protecteurs des automobilistes haussent alors le ton !
Ce nouveau radar promet de nombreuses sanctions !
En Espagne, la DGT ou Direction générale du trafic vient d’adopter une nouvelle méthode afin de sanctionner les chauffards. Afin d’inciter tout le monde à mieux respecter le code de la route, cette institution utilise un appareil novateur. Il s’agit d’un radar que les autorités appellent le « Velolaser ».
Le nom fait penser à l’arme d’un personnage fictif. Et il y a de quoi, vu ses performances ! En effet, ce radar nouveau modèle distribue les PV comme on distribue des bonbons aux enfants. De plus, il possède une discrétion qui tromperait le plus vigilant des conducteurs !
L’appareil en question peut étendre son action jusqu’à une distance de 1 500 mètres. En une seconde, il est capable d’enregistrer trois infractions. Par ailleurs, évalue également la distance de sécurité qui se trouve entre deux voitures. Et ce, dans les deux sens de la circulation.
Ce radar qui fait le cauchemar des mauvais conducteurs provient de l’industrie Invia Sistemas. En matière d’excès de vitesse, il affirme que sa marge d’erreur est seulement de 2 km/h. En somme, il possède tous les atouts nécessaires afin d’augmenter d’un cran le niveau de sécurité routière !
Les automobilistes dénoncent une pratique illégale !
Le radar venant de Invia Sistemas possède un autre atout majeur. En effet, on peut l’installer presque partout et il est pratiquement indétectable à la vue des automobilistes. Le « Velolaser » possède une hauteur de 50 cm et peut se fixer sur une rambarde de sécurité, ou un panneau.
Pour les forces de l’ordre, il s’agit du nec plus ultra en matière de contrôle routier. Mais c’est une toute autre affaire pour les automobilistes ! Ces derniers n’ont aucune chance d’échapper à la loi. Et ils ne s’en aperçoivent que lorsque l’amende arrive par voie postale chez eux !
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Il existe un inconvénient majeur dans l’utilisation de ce radar. Selon la loi (espagnole comme française), les conducteurs ont le droit de connaître l’emplacement des radars. Ainsi, les autorités doivent signaler de manière visible la présence du dispositif. Mais ce n’est pas trop le cas pour le « Velolaser » !
Sur les réseaux sociaux, les automobilistes dénoncent alors une utilisation illégale de ce radar. Les autorités l’installent ça et là sans aucun avertissement ni aucune signalisation. Ainsi, les associations en tous genres incitent les gens à contester l’amende venant du « Velolaser » !
La France va-t-elle utiliser ce nouveau radar ?
Les automobilistes exigent l’installation d’un trépied sur lequel le radar se trouve. Pour eux, les autorités doivent impérativement respecter cette condition avant de flasher une voiture. Si le « Velolaser » se trouve alors hors de portée de la vue, ils ne règlent pas l’amende !
Le cas de l’Espagne pourrait bien constituer une belle leçon pour les autorités françaises. En effet, les bruits courent concernant l’installation de 300 « Velolaser » sur les routes de l’hexagone cette année. Mais pour une raison ou pour une autre, cela tarde à survenir !
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