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Volvic, Evian, Badoit, La Salvetat… ces marques d’eau minérales ne sont plus en rayons dans les supermarchés ! Et voici la raison.
Les supermarchés vidés d’eau ?
Depuis quelque temps, certaines marques d’eau minérale ne sont plus disponibles à la vente dans les supermarchés. De quoi inquiéter les consommateurs ! Mais il semblerait que cela n’ait rien à voir avec une quelconque pénurie d’eau. Rassurez-vous !
En effet, le problème viendrait des négociations commerciales sur le prix de l’eau entre le groupe Intermarché et le géant Danone. Un conflit qui commence donc à se faire sentir dans les rayons des supermarchés.
À la place des bouteilles d’eau, les clients ont droit à un papier leur expliquant la situation. « Le groupe Danone a décidé de ne plus nous livrer ses eaux, car nous refusons leur augmentation de prix de 22 % » peut-on lire. Voilà qui est un peu plus clair !
Les clients découvrent donc ce papier à la place des bouteilles des marques Volvic, Evian, Badoit et La Salvetat. Une situation bien compliquée qui ne semble pas près de s’améliorer.
En effet, il faut savoir que les négociations sont en cours depuis des mois. Fin août, un différend commercial fait naître un véritable conflit entre les deux géants.
À lire Cette astuce magique et imparable pour économiser à chaque fois au supermarché !
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Les clients en pâtissent
Ce grand conflit qui a vu le jour il y a déjà plusieurs mois atteint donc son apogée. Alors que les supermarchés réglaient leurs problèmes dans les coulisses, c’est désormais aux clients de payer les pots cassés ! Résultat des courses : plus d’eau Volvic, Evian, Badoit, La Salvetat pour les consommateurs.
Pendant longtemps, seuls les médias spécialisés parlaient du conflit entre Intermarché et Danone. Le 25 août dernier, Rayon Boissons brise la glace et dévoile l’info.
En effet, des « adhérents d’Intermarché » ont fait savoir qu’il y avait des « hausses de prix à deux chiffres non justifiées ». Le site explique alors que de nombreux articles ont disparu des rayons de supermarchés. « Leurs marques sortent progressivement des rayons de l’enseigne.« peut-on lire.
Ainsi, les manques dans les supermarchés se sont vite fait sentir ! Et la situation ne semble pas près de s’arranger. « Notre rédaction a pu constater des ruptures sur les packs de 6 x 1,5 l d’Évian et de Volvic ainsi que celui de 6 x 1 l de Badoit. » précise Rayon Boissons en août dernier déjà.
Le site a d’ailleurs pu avoir un mot de la part de Danone Eaux. Voici ce que le groupe a dit.
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« Nous sommes touchés par l’inflation… »
Danone Eaux a donc réagi à l’article de Rayon Boissons. « Nous sommes touchés par l’inflation et plus particulièrement par la hausse des coûts de l’énergie, du transport et des matières premières » explique le groupe.
« La catégorie des boissons sans alcool y est particulièrement sensible en raison de la hausse des prix de l’emballage et du transport. » ajoute celui dont les marques désertent désormais les rayons des supermarchés.
Le groupe Danone a aussi précisé qu’il était en négociation avec les autres acteurs économiques afin de trouver une solution. « Nous restons bien sûr à l’écoute de l’ensemble de nos partenaires, dans un esprit de dialogue et pour trouver les solutions qui conviendront à tous. » déclarait-il en août dernier.
Mais en ce mois d’octobre, le résultat est sans appel ! Les rayons sont vides. Les négociations n’ont donc pas abouti.
Quel supermarché est touché ?
De nombreux supermarchés semblent se vider de leur stock d’eau minérale ! Le 11 octobre dernier, le Web Grande Conso a expliqué que le conflit s’étendait à l’enseigne Casino aussi.
Pour rappel, 4 Intermarché sur 5 étaient déjà en rupture d’Evian ! L’eau n’est en effet plus disponible dans les rayons de ses supermarchés.
Pourtant, selon Rayon Boissons, les chiffres de Danone ne sont pas mauvais. « La branche eaux de Danone a réalisé un très bon troisième trimestre. En données comparables, le chiffre d’affaires des marques telles qu’Evian, Volvic ou Badoit a progressé de + 11,9 % ces trois derniers mois par rapport à la même période l’an passé, tiré par une croissance en volume de + 8,3 % » précise le média.
Cette hausse de 22% imposés aux supermarchés est donc difficilement acceptable. Et comme d’habitude, c’est surtout le client qui va payer les frais de ces négociations. Que ce soit en hausse de prix ou en pénurie !
C’est donc un coup dur en plus qui vient ajouter son grain de sel à cette période déjà bien difficile. Le ras-le-bol de la société risque de se faire sentir plus tôt que prévu.
