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Les relations de couple devraient améliorer la vie, et même s’il est naturel qu’elles comportent des moments désagréables, une histoire d’amour qui se termine, a des signes annonciateurs importants.
Mais comment comprendre si certains signes sont des indicateurs de la fin imminente du couple ou de simples épisodes momentanés ? Dans les colonnes de Medisite, une thérapeute révèle quelques signes qui ne trompent pas.
La fin de votre couple ?
Lorsqu’une relation de couple traverse une période particulièrement difficile lors de laquelle vous vous demandez si elle se termine ou si elle devrait se terminer, au fond de nos cœurs, nous savons toujours quand une relation est sur le point de se terminer… Mais nous préférons souvent l’ignorer.
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Une des raisons pour lesquelles nous nous cachons la vérité est que mettre fin à une relation est terriblement douloureux.
Ainsi, nous préférons de loin faire l’autruche et tenter autant que possible de ne pas remarquer ces problèmes qui pourraient, à la longue, s’aggraver… Afin de éviter la souffrance dont nous savons avec certitude qu’elle nous attend !
En conséquence, nous laissons survenir des épisodes désagréables, douloureux voire intolérables dans les relations, sans savoir s’il s’agit d’épreuves que nous devons endurer et surmonter.
Y a-t-il des signes annonciateurs d’un couple qui va mal ? Une thérapeute de couple, conseillère conjugale et médiatrice familiale, Alice de Lara, en a répertorié 7.
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Plus envie de faire l’amour
Si tu elle ne touche qu’un seul des deux conjoints, la perte de désir constitue un signe d’inquiétude. « Dans ce cas, l’autre partenaire ressent cette réticence, ce qui provoque de la frustration.
Il a le sentiment d’être rejeté et de moins compter. Et ce malaise va instaurer un questionnement » a expliqué Alice de Lara dans les colonnes de Medisite.
Mais une absence de libido, lorsqu’elle survient chez les deux parties du couple ne doit pas faire tirer tout de suite la sonnette d’alarme.
« Quelques fois, quand le temps passe, le couple s’essouffle. Si l’affaiblissement du désir est partagé et que la situation est acceptée par les deux partenaires, cela ne pose pas de problème », détaille la thérapeute.
Dans ce cas, « le couple expérimente finalement une relation sexuelle moins intense, moins fréquente, ce qui est tout à fait normal après 30 ou 40 ans de vie commune ! » explique Alice de Lara.
« D’autant qu’une perte de la sexualité est à différencier d’une perte de relation: si les projets continuent, que la bonne entente persiste, ce n’est pas un problème. Mais quand la souffrance s’instaure, si », ajoute-t-elle.
Vous faites plus de choses sans lui qu’avec lui
« Au sein d’un couple, il est important de conserver des espaces de respiration à soi par exemple au moyen de loisirs ou de sorties séparées.
Mais quand ces activités individuelles remplacent totalement les moments à deux, cela constitue un problème », déclare Alice de Lara.
Comment l’explique-t-elle ? « Les sorties séparées permettent de retrouver une forme de liberté, de jeunesse et de communication plus aisée qui ne se soumet pas au regard de l’autre.
C’est très bien de temps en temps, mais cela pose problème dès lors qu’on ne construit plus sa vie de couple à deux et qu’on reste dans la quête de ces instants hors du couple ou de la famille ».
Comment agir ? « Il faut être vigilant car, à l’excès, ce comportement peut être dangereux pour le couple », interpelle-t-elle.
Vous pensez à quelqu’un d’autre
Lorsque l’intimité d’un couple devient rare ou que l’un des deux souffre de l’absence de désir de l’autre, la tentation d’aller voir ailleurs est souvent inexorable.
« Cela se produit généralement dans le cercle du travail, car il y a souvent un ou une collègue apte à écouter et qui rencontre les mêmes difficultés.
Ce type de tromperie ne signe pas forcément la fin d’un couple mais le met sérieusement en danger » explique la thérapeute de couple.
Pourquoi l’un des deux membres du couple, voire les deux trompent ? « Dès la trentaine, on quitte le chemin de la séduction pour celui du couple, de la famille, des obligations morales.
Etre fidèle, c’est alors renoncer à être l’objet d’un désir et à avoir du désir pour une nouvelle personne« , explique Alice de Lara. « Cette résignation est souvent difficile à vivre et il peut exister des moments d’égarements.
Cela devient un problème quand une addiction à la séduction s’instaure » détaille-t-elle.
Vous ne voyez que ses défauts
Faire une fixation sur les défauts de votre conjoint peut générer une frustration.
« Si l’on imagine l’autre comme un idéal, ses défauts vont peu à peu ressortir et constituer des manquements douloureux.
Il ou elle ne me fait jamais de surprise, il ou elle n’est pas assez tendre ou pas assez attentionné… Si on ne voit plus que ces carences, le bonheur du couple est en danger« , prévient la thérapeute de couple.
Quel est donc le conseil d’Alice de Lara ? « Ces manquements sont à mettre en parallèle avec les valeurs qu’on partage et sur lesquelles on ne pourrait pas transiger.
Il faut se concentrer sur le positif et garder à l’esprit les raisons de notre attachement, accepter ainsi que l’autre ne soit pas un idéal ».
Plus de projet en commun !
« Quel que soit son âge, un couple vivant et qui évolue est un couple qui a des projets », affirme Alice de Lara.
Son conseil ? « Il ne s’agit pas de programmer de monter l’Everest ou de faire le tour du monde en bateau, mais tous les petits projets comptent : des sorties, des week-ends, des visites… N’importe quelle activité capable de générer une étincelle ».
« À partir d’un certain âge, un bon projet est celui de la maison de campagne : il donne l’occasion de réfléchir ensemble à la réalisation de travaux, à l’entretien d’un jardin et offre un lieu de vie pour retrouver ses enfants », explique la thérapeute.
Vous ne supportez plus qu’il vous touche
Outre la perte de désir, une répulsion de l’autre peut s’installer. « Se dire ‘je ne supporte plus qu’il ou elle me touche, il ou elle me dégoûte’ est très embêtant et conduit généralement à une fuite du lit conjugal vers le salon ou même vers la chambre de l’enfant, qui constitue alors un refuge », déplore Alice de Lara.
« Quand on ne supporte plus le contact ou même le regard de l’autre, que le dégoût s’instaure, c’est terrible. Cette situation entraîne une séparation affective », détaille-t-elle.
Quel est donc son conseil ? Commencer d’abord à consulter un thérapeute de couple pour évoquer ce problème. En médiateur, le thérapeute permettra à chacun des conjoints d’exprimer ses ressentis et de mieux se comprendre.
Disputes incessantes
Même si se disputer est plutôt sain pour un couple tout est dans la mesure !
« L’intérêt d’une dispute est de fournir aux deux partenaires l’occasion d’exprimer ce qu’ils ont sur le cœur, de purger les ressentiments et de prendre conscience de la demande de l’autre », explique Alice de Lara.
« Si un couple ne se dispute jamais, les partenaires encaissent les rancunes, les ressentis, les contrariétés… et un jour tout risque d’exploser.
L’un des deux craque à force d’encaisser et d’accepter les conditions ou les exigences de l’autre » prévient-elle.
Mais, dès lors que les disputes deviennent quotidiennes, la thérapeute tire la sonnette d’alarme. « Elles traduisent souvent un problème plus important qui n’a pas été réglé » explique-t-elle.
Quel est donc son conseil ? « Apprenez à différencier la dispute constructive où on se dit les choses de la dispute récurrente qui mine le couple ».
Là encore, foncez chez un thérapeute de couple qui sera le médiateur et l’interprète !