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Depuis quelques années, l’Église se retrouve au cœur de sombres histoires. De nombreuses langues se délient et les personnes victimes d’abus de la part des prêtres n’hésitent plus à livrer leur témoignage.
« C’était tout le temps, tout le temps »
Ces dernières années, de nombreux témoignages ont vu le jour concernant les victimes de l’Église. Des hommes encore enfants à l’époque ont subi de terribles abus de la part des prêtres. Mais c’est aussi le cas de femmes.
Nanoun Couturier s’est aussi livrée au sujet du calvaire qu’elle avait vécu. Dans le reportage de Complément d’enquête diffusé le 19 janvier dernier, elle a révélé que trois prêtres de la congrégation des Pères maristes.
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Depuis l’âge de 19 mois et jusqu’à ses 13 ans, elle a vécu une enfance d’abus. Dans le reportage, elle raconte : « C’était quotidiennement. C’était les jours de semaine, c’était les samedis, c’était le confessionnal« .
La victime de l’Église a poursuivi :« C’était le catéchisme… c’était tout le temps, tout le temps (…). Dans la vie d’une petite fille, c’est compliqué à vivre. Parce qu’on se demande quand ça s’arrêtera ».
Elle s’est aussi demandée : « Est-ce que je pourrais avoir quelques jours de répit, est-ce qu’ils pourraient un jour ne pas venir ? ». Après avoir enduré ce calvaire durant des années, Nanoun Couturer prend une grande décision.
La victime de l’Église reçoit un dédommagement choquant
La victime de l’Église décide de fuir le domicile familial pour aller dans un foyer. Celle qui a vécu dans l’angoisse de la visite des trois prêtres dans sa chambre a voulu changer de vie après l’horreur qu’elle avait vécue.
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C’est donc à l’âge de 14 ans qu’elle a commencé à travailler. Mais cette enfance a forcément eu de terribles conséquences sur sa vie. Elle n’arrive pas à vivre en couple et a très vite divorcé de son mari.
Celle qui est maman de deux grands enfants essaye de survivre avec son maigre salaire. Alors qu’elle a voulu porter plainte, la justice lui a indiqué que les faits étaient prescrits. Mais cela ne l’a pas arrêtée.
Nanoun Couturier a alors décidé de faire appel à la Commission reconnaissance et réparation (CRR). Il s’agit d’une organisation qui s’occupe des victimes de l’Église. Au cours de son audition, elle a fait des confidences touchantes.
Elle a révélé qu’elle avait dû se séparer d’un chien car elle ne pouvait pas subvenir à ses besoins. On lui a alors proposé : « Une des options (…), ça pourrait être vous couvrir les frais de vétérinaire à vie ».
Avant de préciser : « Je crois que la nourriture en faisait partie aussi. J’ai trouvé que c’était ridicule ». Il s’agit de la seule indemnisation qu’on lui a proposée.