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Pour certains salariés, le départ à la retraite s’accompagne d’une prime de départ. On l’appelle indemnité de départ et elle ne concerne que les employés du secteur privé. Il faut, pour en bénéficier, respecter un certain nombre de conditions. De plus, le montant varie en fonction de la situation du salarié concerné.
Prime de départ à la retraite : à qui s’adresse-t-elle ?
Cette prime de départ à la retraite peut concerner un salarié du secteur privé en fin de carrière. Elle est obligatoirement versée au salarié s’il est dans l’entreprise depuis plus de dix ans et que c’est l’employeur qui décide de le mettre à la retraite.
Dans le cas où c’est l’employé lui-même qui, ayant atteint l’âge légal du départ à la retraite, décide de mettre fin à sa carrière professionnelle, il peut effectuer une demande. Une nouvelle fois, pour bénéficier de cette prime, il doit faire partie de l’entreprise depuis au moins dix ans.
A combien s’élève la prime de départ à la retraite
Elle varie en fonction de l’ancienneté du salarié concerné dans l’entreprise. Entre dix ans et quinze ans d’ancienneté, la prime de départ est égale à la moitié de son salaire. Elle est équivalente à un mois de salaire si le salarié est dans l’entreprise depuis 15 à 20 ans. Si son ancienneté est entre 20 et 30 ans, alors la prime de départ à la retraite représente un mois et demi de salaire. Enfin, si cela fait plus de 30 ans qu’il travaille pour l’entreprise, alors il peut partir à la retraite avec deux mois de salaire.
En ces temps troublés et incertains, c’est une belle nouvelle pour les futurs retraités. Surtout que l’inflation fait augmenter les prix et fait baisser le pouvoir d’achat.
Une réforme qui inquiète les Français
Difficile de parler de ce sujet bien précis sans évoquer la future réforme que souhaite mettre en place Emmanuel Macron. Ce second mandat est pour lui l’occasion unique d’aller au bout de son idée. Il souhaite réformer un système qu’il juge obsolète en faisant travailler les Français plus longtemps. L’âge légal du départ à la retraite passerait ainsi de 62 ans à 65 ans.
Mais la mise en place de la réforme est plus difficile que prévu. Les embûches présentes sur le chemin sont nombreuses. « On cherche des syndicats, il n’y en a pas un. Le Medef nous explique que ça n’est pas utile. Pas facile d’engager une réforme des retraites quand même le patronat n’en veut pas », révélait une source gouvernementale à L’Opinion.
En ces temps de crise, ce n’est pas le sujet dont on envie d’entendre parler les Français. Pour autant, comme l’a précisé Elisabeth Borne, ce n’est pas parce que peu de communication est faite que le gouvernement ne travaille pas activement sur le sujet.