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Emmanuel Macton a fait de nombreuses promesses et propositions durant sa campagne présidentielle. Et parmi elle, la possibilité de faire travailler les personnes qui souhaitent bénéficier du RSA. Ainsi, c’est près de dix départements qui se portent volontaire pour essayer cette toute nouvelle mesure. On vous explique tout ici.
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RSA, la réforme
Pour le moment, il n’y a pas énormément de conditions pour toucher le RSA, mais cela risque de bien changer. En effet, la réforme qu’Emmanuel Macron propose, permet d’ajouter des conditions pour pouvoir bénéficier de cette aide. Ainsi, pour cette réforme, il semble demander un temps de travail entre 15 et 20 heures par semaine.
Pour le moment, cette réforme du RSA ne reste qu’un test qui débutera normalement l’année prochaine. Un bénéficiaire de cette aide, Bruno Abeille de 53 ans, déclare que “Je m’y attendais parce que, pour moi, c’est logique que ça aille dans ce sens-là, même si je ne suis pas trop d’accord”.
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Ainsi, pour le moment, cette réforme du RSA ne parait rester qu’un test. Mais si cela fonctionne durant l’année qui vient, alors elle entrera en vigueur dès l’année qui suit. Le ministre des Solidarités a déclaré que “On va lancer début 2023 des expérimentations. Elles s’intituleront ‘territoires zéro non-recours’”, “Nous allons faire appel à la volonté d’une dizaine de territoires où on mobilisera tous les acteurs concernés”.
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De cette façon, le gouvernement souhaite que les personnes touchant le RSA entre de nouveau dans la vie professionnelle. Et comme ils conservent leurs aides en plus de leurs salaires, cela reste un bon moyen de lutte contre la pauvreté.
Les départements tests
Ainsi, actuellement, une personne seule touchant le RSA touche 598 euros par mois. Mais avec la nouvelle réforme, le temps de travail effectué vient s’ajouter à la somme. Ainsi, à Marseille, les personnes habitués à toucher l’aide ont vite réagit. Ils déclarent que “Ça va permettre aussi de se réinsérer dans le milieu professionnel”. Ainsi, c’est plus de dix départements qui se portent déjà volontaires pour mettre en place cette réforme. Mais en cas de refus de travailler, alors la personne verra ses droits à l’aide supprimée.
En outre, les départements qui testeront cette réforme du RSA pourront décider des règles comme le nombre d’heures de travail requit. Mais ils décideront également des sanctions en cas de refus ou de non-respect. C’est un moyen d’accéder à un “meilleur équilibre entre droits et devoirs”.
Il parait aussi attendu que plus de personnes prennent conscience de l’existence du RSA. Il se trouve, que de nombreuses personnes pourraient en bénéficier, mais ne semblent pas réclamer ce droit. par manque de connaissance de leur droit ou par peur, cela doit changer. En effet, le ministre des Solidarités a déclaré que “Seuls le RSA, la prime d’activité et les APL (aide personnalisée au logement) seraient testés dans un premier temps”, “Cela concerne globalement 90% des allocataires, soit près de 20 millions de Français”. Et enfin “Il est complètement anormal que 30% des personnes qui ont droit à des aides ne les réclament pas. Ce taux élevé de non-recours est particulièrement vrai pour le RSA”.