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Après en avoir rêvé, les impôts à la source sont une réalité. Hélas, lors de la déclaration, c’est la panique. On vous explique tout !
Cette réforme des impôts à la source va-t-elle apaiser ou faire grimper les tensions ?
Au printemps dernier, des députés jettent un pavé dans la mare. Tandis que la France s’écharpe au sujet de la retraite, ils proposent une énième modification de loi sur les impôts. Souvent considéré comme un sujet tabou, le fameux remplissage annuel cause du trouble.
Pire encore, depuis le prélèvement à la source, on fait la chasse aux erreurs sur sa fiche de paie. Enfin, vu qu’il y a trop de disparités de salaire entre les hommes et les femmes renforce la paranoïa.
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Du côté de certaines associations féministes, on pointe régulièrement du point cet écart injustifié. Des fois, ça se joue à plusieurs centaines d’euros nets par mois. En somme, si l’un a la malheur de mieux gagner sa vie, ça jette un froid, puisque l’autre en subit les conséquences.
Ce fameux taux d’imposition, il est grand temps qu’il prenne en compte la réalité à l’instant T. Le nombre de personnes à charge, ça ne suffit pas souvent à avoir un avis éclairé de la situation.
Un vent de révolte chez celui qui trime pour joindre les deux bouts. En effet, désemparé en signant le chèque ou le virement à faire au Trésor Public, il en veut à la Terre entière.
Mais surtout à l’individu qui partage son quotidien ! Pourquoi ne paie-t-il pas automatiquement ses impôts en fonction de ses ressources et pas des globales de sa tribu ?
Un air de déjà-vu
Figurez-vous que cette option existe déjà sur votre espace des impôts. Eh oui, il suffit de se connecter pour en avoir le cœur net ou de prendre rendez-vous avec un agent de votre antenne local. Hormis les avocats fiscalistes, peu de gens ont conscience qu’un simple clic réduit de moitié les mauvaises ondes.
C’est pourquoi les membres du Palais Bourbon persistent et signent. À l’instar de Pôle emploi ou de la distribution du RSA, il ne s’agit pas de révolutionner le service des impôts, mais juste de proposer automatiquement ce mode de calcul personnalisable.
Selon toutes vraisemblances, cela ne devrait pas trop poser de problèmes. Prévu pour le début de l’année prochaine, le débat devrait passer comme une lettre (des impôts) à la place !
Croisons les doigts pour qu’il n’y ait pas trop de remous chez les cadres ou les chefs d’entreprises.