Afficher Masquer le sommaire
- Le prix des courses au supermarché va-t-il enfin baisser ?
- Le cadre des ces renégociations
- Nombre de produits exclus des renégociations avec les industriels
- « Une baisse aux alentours de 20% ».
- Les oeufs et l’huile en baisse dans les prochains jours
- Alimentation pour animaux
- Quel sera le montant de la baisse au supermarché ?
Cela ne vous certainement pas échappé, l’inflation n’a pas fini de nous prouver ses dégâts. Au supermarché, le prix des courses a considérablement grimpé. Les produits et services ont connu une augmentation historique ces derniers mois.
Ainsi, alors que les prix des produits alimentaires ont déjà connu une hausse de plus de 15 % sur un an, différentes enseignes de supermarché commencent à faire des efforts en faveur des consommateurs en baissant leurs prix.
Et depuis ce mercredi, les géants industriels de la consommation ont pris l’engagement de négocier à nouveau à la baisse leurs prix de ventes de certains de leurs produits.
À lire Cette astuce magique et imparable pour économiser à chaque fois au supermarché !
Le prix des courses au supermarché va-t-il enfin baisser ?
Depuis de nombreux mois, c’est la question qui préoccupe les Français. Notons qu’en avril dernier, l’inflation a tout de même atteint 15% sur un an.
Bonne nouvelle, au supermarché, le prix de certains produits pourrait baisser dans les prochains mois.
Les industriels de l’agroalimentaire, que que le ministère de l’Économie a convoqués ce mercredi 17 mai, ont pris l’engagement de rouvrir la négociation avec la grande distribution avant la fin du mois.
« On va mettre les moyens. Et on va réinvestir en promotion de manière à avoir un impact actif sur le niveau de l’inflation et non sur le pouvoir d’achat », a alors affirme Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania).
À lire Ce supermarché baisse drastiquement ses prix pour votre pouvoir d’achat !
Mais, selon BFM TV, cette baisse ne concernera pas tous les fabricants. Elle ne concernera donc pas l’ensemble des produits disponibles en rayon de supermarché.
Le cadre des ces renégociations
Au ministère de l’économie ce mercredi, les représentants du secteur, ont expliqué le cadre de ses négociations.
Il s’agira en effet seulement des 75 plus importants industriels du secteur présents en France. Des industriels comme Unilever (Amora, Carte d’Or, Knorr, Maille…), Coca Cola, Nestlé (Nescafé, Maggi, Purina…), Ferrero (Nutella, Kinder…), Panzani, Barilla, Mars (M&M’s, Whiskas, Ben’s Original, Pedigree, Royal Canin…), Kellogg’s, Mondelez (Lu, Milka, Poulain…) ou encore Pepsico (Lay’s…), Fleury Michon, McCain ou Avril (Lesieur, Puget…).
Ces derniers représentent 80% des produits en supermarché hors marque distributeurs.
Les grands industriels des produits laitiers ne seront pas présents. Des groupes comme Danone, Sodiaal (Entremont, Candia, Viva…) ou Lactalis (Président, Galbani…) ne seront donc pas de la partie.
Mais pour autant, tous les produits de ces industriels ne seront pas concernés par les renégociations de prix.
Selon BFM TV, d’autres conditions ont en effet été posées. « il faudra que les produits concernés aient augmenté de 10% au minimum à l’issue des négociations de mars. Et qu’au moins une des matières premières qui entrent dans leur composition ait chuté de 20%. »
Nombre de produits exclus des renégociations avec les industriels
Des conditions finalement assez restrictives. Ainsi, de nombreux produits de ces industriels seront exclus. A commencer par le sucre.
En effet, si ce produit a flambé au supermarché depuis 3 mois, (+14% selon l’Insee), le cours de la matière première a grimpé de 30% depuis mars. Au supermarché, le prix du sucre ne devrait donc pas baisser de si tôt.
Au supermarché, les prix gâteaux et autres biscuits du rayon épicerie sucrée ne devraient pas non plus baisser de si tôt. En effet, le sucre qui entre dans leur composition devrait les exclure des produits concernés par les baisses.
Idem pour tous les produits sucrés et bonbons. Haribo, par exemple, a déja fait passer des hausses supérieures à 10%/. Les industriels de ce secteur ne devraient donc pas revenir à la table des négociations.
Les grands industriels qui vont renégocier leurs prix seront donc essentiellement « ceux qui n’utilisent pas de produits laitiers, peu de sucre. Et pour lesquels l’huile, le blé et les œufs représentent une part importante des matières premières utilisées », selon BFM TV.
« Une baisse aux alentours de 20% ».
« Je confirme une baisse aux alentours de 20% ». La baisse de prix arrive, au mois de mai. Elle est en cours d’être passée dans les magasins« , a alors indiqué le président de Système U, Dominique Schelcher sur RMC.
« Entre la négociation et la mise en œuvre, il y a un peu de temps administratif d’une part et parfois des stocks d’autre part. Quand vous avez acheté du stock un peu plus cher, vous l’écoulez.
Et après, dès que vous pouvez, vous basculez. Mais c’est relativement rapide. Le mouvement est d’ores-et-déjà enclenché, jusqu’à 20% moins cher », as-t-il alors ajouté.
Les oeufs et l’huile en baisse dans les prochains jours
Les œufs, qui avaient fait l’objet d’une forte augmentation depuis un an, vont baisser dans les prochains jours.
Mais ce ne sera pas le cas de la volaille que la grippe aviaire a fortement touchée.
A l’issue des renégociations, d’autre produits devraient aussi baisser sensiblement au supermarché.
Les prix de la boulangerie industrielle ainsi que des produits apéritifs et snacks salés devraient devraient baisser. En effet, « le blé et les huiles végétales qui entrent dans leur composition sont en forte baisse alors que les prix de vente ont très fortement augmenté ces derniers mois », explique BFM TV.
Alimentation pour animaux
Au supermarché, la hausse des prix des produits d’alimentation animale avaient été les plus fortes lors.
Mais là encore, la plupart des prix matières premières et de l’énergie étant en baisse, cela devrait justifier une renégociation à la baisse de l’alimentation pour chiens et chats. Mais cette baisse ne concernera pas les produits à base de volaille.
Quel sera le montant de la baisse au supermarché ?
Dans un premier temps, il ne faudra pas s’attendre à une baisse sensible
Par exemple le patron d’Intermarché l’estime en moyenne à 12% sur les pâtes.
Les premières baisses devraient s’appliquer dans les prochains jours pour des produits déjà renégociés comme les œufs et l’huile.
Mais en ce qui concerne ceux des gros industriels, il faudra attendre quelques semaines de plus.
