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Avez-vous entendu parler du célicouple ? Cette nouvelle tendance est de plus en plus prisée. Le principe est le suivant : les deux amoureux sont officiellement en couple, mais chacun habite chez soi. Vous aimeriez en savoir plus sur ce phénomène qui touche une tranche d’âge en particulier ? Lisez cet article et découvrez les résultats d’une étude menée par l’INED.
Des quadragénaires qui ne souhaitent plus vivre à deux
Si certains estiment qu’une vie de couple épanouie impose de partager le même toit, de plus en plus de quadragénaires sont persuadés du contraire. Une étude sérieuse, réalisée par l’Institut National d’Études Démographiques, a mis au jour ce phénomène appelé célicouple.
Ainsi, de nombreux couples, pourtant très heureux, font le choix de vivre séparément. La plupart des amoureux qui choisissent ce mode de vie ont atteint la quarantaine et déjà vécu une séparation. C’est lorsqu’ils rencontrent une nouvelle personne qu’ils décident d’organiser leur vie de couple d’une manière différente.
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Aujourd’hui, le célicouple semble offrir une alternative gagnante à de nombreuses personnes. Ainsi, l’Institut National d’Études démographiques a révélé qu’un français sur trois vit seul, selon les derniers sondages.
Parmi eux, la plupart des personnes âgées de moins de 30 ans sont célibataires. Vivre seul s’impose donc pour ces dernières. Mais au-delà de 40 ans, les français qui vivent seuls ne sont pas forcément célibataires.
Même s’ils sont heureux dans leur vie de couple, ils adhèrent au principe du célicouple car il leur permet de conserver leur liberté.
Le célicouple, un phénomène qui ne séduit pas les moins de 30 ans
L’INED a également interrogé les personnes âgées de 51 à 65 ans qui vivent seules. Parmi elles, plus de 20 % déclarent envisager d’emménager avec leur chéri(e). Ce pourcentage passe à 68 % chez les 26/30 ans. Plus on avance dans l’âge, plus le célicouple séduit donc.
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Après avoir soigneusement analysé les résultats des sondages, l’INED a offert une interprétation de ces derniers.
Le directeur des recherches a notamment expliqué qu’après 40 ans, les hommes et femmes séparés élèvent des enfants issus de leur relation précédente. Ils doivent donc préserver l’équilibre instauré dans leur vie.
Si le fait d’élever des enfants les empêchent parfois de s’investir pleinement dans une relation amoureuse, ces quadragénaires subissent en revanche moins de pression sociale. Aujourd’hui, vivre à deux n’est plus une obligation.
Au sujet des personnes qui pratiquent le célicouple, le directeur des recherches, Arnaud Régnier-Loilier, a insisté sur le fait que le désir d’enfants a déjà été comblé et que rien ne les pousse donc à vivre à deux.
L’INED a également révélé qu’aujourd’hui, il y aurait près de deux millions de célicouples en France. Certes, ce nombre ne représente qu’une minorité, mais il n’est pas négligeable pour autant.
Ce qui est sûr, c’est que ce phénomène concerne une tranche d’âge en particulier. En outre, il a toutes les chances de s’accélérer au vu du nombre de séparations recensées chaque jour.
