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On a tendance, souvent, à penser que les personnalités que l’on voit à la télévision gagnent très bien leur vie et peuvent tout se permettre. C’est le cas pour certaines, comme Cyril Hanouna, sans doute. Mais pas pour toutes. Certaines ont des problèmes d’argent, parfois (Benjamin Castaldi en parle ouvertement) et d’autres font des achats immobiliers qui les endettent. C’est le cas de Stéphane Bern qui ne s’attendait pas à ce que son acquisition immobilière lui coûte autant d’argent. Pour la première fois, il en parle.
Stéphane Bern et l’argent
Comme le rapporte Marie FRance, le passionné de patrimoine et de familles royales n’a pas l’habitude de parler de sa situation financière.
“Je n’aime pas tellement parler d’argent. Ça reste un tabou en France. Aux États-Unis, si vous possédez une belle voiture, on vous complimente. En France, on vous la raye”.
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Il ne dit pas cela uniquement par rapport à sa situation, lui qui est un homme de télévision. Ses parents l’ont élevé dans un milieu où l’argent était un tabou.
“On est dans un pays catholique où l’argent, c’est mal. Moi, je n’ai jamais su combien mes parents gagnaient chaque mois.”
LEs dettes colossales de Stéphane Bern
Stéphane Bern n’est pas un gros dépensier dans le sens où, il le dit lui-même, il n’a pas « le goût du luxe ». En revanche, il aime l’histoire.
Et c’est sans doute pour cela qu’il a décidé de s’offrir le collège Royal de Thiron-Gardais, en Eure-et-Loir. Il s’agit d’un bien du XVIIème siècle qui mérite, évidemment, une rénovation.
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Stéphane Bern le sait quand il en devient le propriétaire, mais il ne s’attendait pas à ce que cela lui coûte autant.
“Je l’ai acheté, en très mauvais état pour le prix d’un petit appartement parisien : 300 000 euros. Au début, on me disait : Avec 150 000 ou 200 000 euros, vous pouvez le restaurer. Mais il y a eu plein de soucis, comme la mérule, qui n’étaient pas prévus”.
Il doit rembourser 4 millions d’euros
Pour assurer les rénovations de son bien immobilier, Stéphane Bern n’a pas le choix, il emprunte. “Je me suis endetté au-delà de mes capacités : 4 millions d’euros à rembourser sur 25 ans”.
C’est une somme d’autant plus importante que Stéphane Bern a refusé certaines aides qu’il aurait pourtant pu demander.
“J’ai refusé toutes les aides publiques. Tout mon argent y passe, mes droits d’auteur, l’argent des émissions. Ici, c’est un peu le tonneau des Danaïdes”.
Attention cependant, Stéphane Bern ne veut pas non plus inquiéter les Français ou se vautrer dans le misérabilisme.
“Je ne suis pas ruiné, comme j’ai pu le lire, et je ne tiens pas à faire pleurer dans les chaumières. Je ne suis pas dans la gêne.
Mais je dois quand même faire attention. Je suis obligé de travailler, et sans doute encore longtemps, pour rembourser mes dettes. Je m’en suis mis beaucoup sur le dos”.
Stéphane Bern précise en indiquant qu’il a pris une décision importante. À sa mort, personne n’héritera du collège Royale de Thiron-Gardais.
En effet, il a décidé d’ouvrir le domaine au public après sa mort grâce à la fondation de l’animateur. Plus qu’un bien immobilier, Stéphane Bern a acheté un souvenir d’une époque révolue.
