Le monde dans lequel on vit est bourré de problèmes, mais pas mal d'entre nous n'en sont pas pleinement conscients. Normal, j'ai envie de dire, ça ne les touche pas. On peut difficilement imaginer ce que vivent les gens qui se retrouvent au beau mileu d'une guerre interminable ou d'une famine insupportable. Mais cet artiste engagé et doué, Uğur Gallenkuş, nous ouvre les yeux sur la réalité de ce bas-monde.
"La plus grande bataille est la guerre contre l'ignorance". Uğur Gallenkuş souhaiterait que le monde entier marche côte-à-côte, comme dans un collage, vers une construction durable de la paix sur Terre. Oui, l'art a toujours été un excellent moyen de délivrer un message fort pour réveiller des consciences endormies, et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Le message transmis par ses œuvres est à double-sens. On a d'un côté, les pays développés et de l'autre, les pays "en voie de développement" (en réalité en retard ou même sous-développés).
Faire savoir aux habitants des pays riches qui vivent dans la paix et l'aisance (en général, bien sûr, car il y a de la pauvreté même dans ces pays) que des pays pauvres sont plongés dans la famine, la guerre, bref la souffrance et que leurs actions peuvent changer les choses.
Et ensuite, faire savoir aux pays pauvres qu'ils peuvent essayer de se relever en élisant un gouvernement plus sympa et aller s'éduquer à l'école, pour bâtir un pays pacifique et prospère, au lieu de tomber dans l'avidité et l'égoïsme, qui sont les sources de l'injustice sur Terre.
Le plus important est que nous prenions conscience de nos privilèges et de notre chance de ne pas avoir ces soucis mais aussi penser aux souffrances des autres pour que plus tard, on puisse éventuellement les aider par des petites actions et construire un monde nouveau où il fait bon de vivre.
Un réfugié syiren et sa fille traversent la frontière entre la Grèce et la Macédonie (2015)