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Sorti le 25 juin, le film F1 offre une immersion spectaculaire dans l’univers haletant de la Formule 1. Porté par Brad Pitt et réalisé par Joseph Kosinski, ce long-métrage bluffe par son intensité, au point qu’une question revient souvent : est-il inspiré d’une histoire vraie ?
Le film F1 est disponible en streaming sur Netflix depuis le 25 juin.
Un pilote fictif au cœur des projecteurs
Dans F1, Brad Pitt incarne Sonny Hayes, un ancien prodige de la F1 au passé chaotique. Victime d’un grave accident dans les années 1990, il avait abandonné les circuits. Jusqu’au jour où Ruben, un ancien coéquipier devenu patron d’écurie, le convainc de reprendre le volant pour épauler une nouvelle pépite, Joshua Pearce. Une mission risquée, mais qui redonne un sens à sa carrière.
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Le duo improbable formé par un vieil as abîmé et un jeune pilote fougueux donne corps à une histoire de rédemption, de transmission et surtout de passion pour la course. Le tout avec des scènes de circuit réellement tournées pendant des Grands Prix, ce qui donne une sensation d’authenticité assez bluffante.
Mais tout cela est imaginé de toutes pièces. Sonny Hayes n’a jamais existé. Aucun pilote de F1 ne porte ce nom, ni n’a vécu un parcours similaire. Le film joue avec les codes du biopic, mais son scénario reste 100 % fictionnel.
Un accident inspiré d’un drame bien réel
S’il ne met en scène aucun personnage réel, F1 emprunte néanmoins beaucoup à la réalité du monde automobile. Certains détails rappellent des événements marquants pour les passionnés de F1. Le plus frappant : l’accident qui a brisé la carrière de Hayes, évoqué comme une catastrophe survenue dans les années 1990.
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Ce passage reprend, presque image par image, les circonstances de l’accident de Martin Donnelly. Le pilote britannique avait été victime d’un crash effroyable lors des essais du Grand Prix d’Espagne en 1990. Éjecté de son bolide à plus de 170 km/h, il avait survécu miraculeusement, mais n’a jamais pu revenir à la compétition. Le parallèle avec la chute du héros de F1 est troublant, voire volontaire.
Ce clin d’œil bien documenté donne au film une touche de réalisme troublante, même si tout le reste relève de la fiction. Il témoigne aussi du respect évident porté par les créateurs au monde qu’ils mettent en scène.
Une histoire inventée, mais solidement ancrée dans le réel
Le film n’a pas pour objectif de retracer la vie d’un vrai pilote ou d’une écurie connue. Pourtant, l’univers qu’il dépeint est construit avec une grande attention aux détails. On y retrouve les rivalités féroces entre coéquipiers, la pression constante des sponsors, la préparation mentale et physique des pilotes, ou encore le rôle stratégique des ingénieurs et propriétaires d’écurie.
La création de l’équipe fictive APXGP, avec ses méthodes et son ambiance très années 2020, semble calquée sur les standards actuels de la F1. Et cette authenticité aide à rendre l’histoire plus crédible, même si elle reste inventée.
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Ce réalisme s’illustre aussi dans la bande-son percutante et dans les scènes de course filmées au plus près de l’action. Une combinaison qui peut vite faire oublier au spectateur qu’il regarde un film de fiction.
F1 ne raconte pas une histoire vraie, mais une fiction inspirée de faits, d’émotions et de souvenirs vécus dans les paddocks. C’est peut-être ça, au fond, qui le rend si fascinant.
