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Trois personnes sont mortes noyées en seulement trois jours sur les plages du nord Finistère, marquant un début d’été tragique dans le département breton. Le drame s’est joué entre Plougasnou et Plougonvelin, dans deux situations aussi brutales qu’inattendues. Le point sur ce qu’il s’est passé.
Un couple emporté par les vagues à Plougasnou
C’est sur la plage de Primel à Plougasnou que la série d’accidents a débuté. Dimanche soir, un couple de quinquagénaires, venus profiter d’une baignade en début d’été, s’est retrouvé en difficulté dans une mer agitée. Le clapot, ces petites vagues formées par le vent, a rapidement rendu la situation dangereuse.
Malgré la présence de témoins sur place, notamment des pratiquants d’activités nautiques, l’intervention s’est révélée insuffisante. Les secours ont été appelés, mais rien n’a pu être fait pour sauver les deux baigneurs. Le drame a secoué la commune, où l’on souligne le manque de surveillance encore à cette période de l’année.
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Un septuagénaire victime d’un malaise à Plougonvelin
Le mardi 1er juillet, deux jours après le double décès de Plougasnou, c’est à Plougonvelin que la mer a de nouveau été fatale. Il était environ 18h05 lorsque qu’un homme de 77 ans, originaire de Brest, a soudainement fait un malaise alors qu’il se baignait sur la plage du Trez-Hir.
Des personnes présentes ont très vite tenté de l’aider et ont appelé les secours. Les équipes médicales sont arrivées rapidement, mais n’ont pas pu le réanimer. La tristesse a été vive sur cette plage familiale, encore peu fréquentée à cette heure en semaine.
Une surveillance encore absente mais prévue
L’un des points communs de ces accidents, outre leur soudaineté, est l’absence de surveillance à ces moments précis. À Plougonvelin, la surveillance de la plage du Trez-Hir par les sauveteurs du SDIS du Finistère n’était pas encore en place au moment des faits. Elle doit être déployée la semaine suivante, en lien avec le début de la haute saison touristique.
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Cette cadence inhabituelle de noyades vient rappeler à quel point la prudence est essentielle dès les premiers beaux jours, même sur des plages réputées calmes. En attendant l’arrivée officielle des maîtres-nageurs, il est plus que jamais conseillé de :
- ne pas se baigner seul,
- choisir les zones déjà surveillées si possible,
- éviter la baignade en cas de mer agitée ou de doute sur ses capacités physiques,
- toujours prévenir quelqu’un avant d’aller à l’eau.
Le nord Finistère, prisé l’été pour ses paysages préservés et ses plages familiales, commence cette saison estivale sous le choc.
