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Victoire sur le terrain, mais élimination amère pour l’Atlético de Madrid. Le club espagnol a battu Botafogo 1-0 lors de la Coupe du monde des clubs, mais ce succès n’a pas suffi pour passer au tour suivant. Après le match, plusieurs voix se sont élevées pour contester l’arbitrage, accusé de décisions injustes.
Des penalties oubliés selon Giuliano Simeone
Giuliano Simeone, attaquant de l’Atlético, n’a pas mâché ses mots à la fin de la rencontre. Très agacé, il a pointé du doigt deux faits de jeu controversés dans la surface adverse, estimant que son équipe aurait dû bénéficier de penalties. « Je n’ai jamais rien vu de tel, pour être honnête », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Je pense que les deux actions étaient des penalties. »
Même s’il reconnait ne pas avoir encore revu les images, le jeune joueur reste convaincu que l’arbitre aurait dû intervenir : « Peut-être que je me trompe, il faudrait que je le revoie. Mais nous n’avons été favorisés par aucune décision. » L’un des moments en question concerne une faute sur Julian Alvarez dans la surface, qui n’a pas été sanctionnée par l’arbitre, même après consultation de la VAR. Une situation qui continue de faire débat.
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Diego Simeone partage la frustration de ses joueurs
L’entraîneur de l’Atlético, Diego Simeone, a lui aussi exprimé son désaccord vis-à-vis de l’arbitrage. En revenant sur la défaite précédente contre le PSG, il estime que ce revers lourd (4-0) a en quelque sorte scellé le sort de son équipe : « Le match contre le PSG nous a condamnés, car toutes les décisions allaient à notre encontre. »
Malgré la colère, le technicien argentin n’a pas oublié de souligner le bon comportement de son adversaire du jour, saluant à la fois l’honnêteté et la performance de Botafogo. Une façon de rester classe malgré la déception : pour lui, les fautes venaient clairement du corps arbitral, et non de l’équipe brésilienne.
Les décisions arbitrales, un poids lourd dans le tournoi
L’élimination de l’Atlético malgré une victoire montre à quel point certains choix peuvent changer le cours d’un tournoi. Dans ce cas précis, le sentiment d’injustice est d’autant plus fort que des vidéos ont été consultées sans que cela ne débouche sur des modifications de décisions.
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Voici quelques faits contestés par les joueurs madrilènes pendant la compétition :
- Une faute sur Julian Alvarez dans la surface, ignorée malgré l’aide de la VAR
- Un deuxième contact litigieux, également ignoré, que Simeone qualifie de penalty
- Un déséquilibre perçu dans les décisions contre le PSG, avec plusieurs coups de sifflet jugés discutables
Même si l’Atlético quitte la Coupe du monde des clubs avec une victoire sur le papier, le goût est amer. Entre frustration technique et sentiment d’injustice, les réactions ne sont pas prêtes de retomber.