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En Turquie, les passagers trop pressés de quitter l’avion risquent désormais une amende. Pour garantir la sécurité à bord, une nouvelle règle punit les comportements impétueux à la descente de l’appareil. Se lever trop tôt, ouvrir les coffres ou détacher sa ceinture avant l’arrêt complet peuvent coûter jusqu’à 60 euros.
Une mesure attendue pour renforcer la sécurité
C’est désormais officiel. La Direction générale de l’aviation civile turque (DGAC) a instauré une amende pour faire respecter les consignes post-atterrissage dans les avions. Toute personne qui se lève, ouvre un compartiment, ou détache sa ceinture alors que l’appareil n’est pas encore complètement arrêté s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 2 603 livres turques, soit environ 60 euros.
Cette mesure vise surtout à éviter les comportements dangereux, très fréquents selon le personnel navigant. Malgré les annonces systématiques à l’approche de l’atterrissage, certains voyageurs semblent impatients de sortir coûte que coûte. Le problème, c’est qu’ils créent non seulement des tensions, mais aussi de réels risques de blessure lors d’un freinage brusque ou à cause de bagages tombant des coffres.
Respecter l’ordre, un principe de bon sens
Avant de pouvoir sortir, plusieurs étapes doivent être respectées : l’avion doit avoir stoppé complètement son roulage, être sécurisé, branché à l’alimentation électrique extérieure et enfin connecté à une passerelle ou à un escalier mobile. Bref, il ne suffit pas que les roues touchent le tarmac pour pouvoir faire sa valise.
Kemal Yüksek, directeur de l’aviation civile turque, insiste sur l’importance de maintenir un ordre cohérent dans la sortie des passagers. Ce n’est pas juste une question de savoir-vivre, mais bien de limiter les risques d’incident à bord. L’équipage est désormais chargé d’identifier les comportements non conformes et de les signaler aux autorités pour déclencher une éventuelle sanction.
Petite piqûre de rappel à bord
Autre nouveauté : selon cette nouvelle réglementation, les équipages doivent rappeler clairement la règle avant l’atterrissage. Il ne s’agit plus seulement d’une consigne parmi d’autres, mais d’une obligation assortie de conséquences concrètes. Pour les passagers un peu trop enthousiastes à l’idée de prendre la sortie en premier, il va falloir lever le pied… et rester bien assis.
Même si cette mesure peut sembler stricte, elle répond à un agacement partagé par toutes les compagnies aériennes. Ce type de comportement figure depuis des années parmi les plus agaçants pour les équipages et même pour les passagers plus patients. Ce n’est donc pas un caprice, mais une vraie tentative d’adoucir l’expérience en vol pour tout le monde.
Certaines voix humoristiques se sont aussi élevées, évoquant la possibilité d’amender les passagers qui applaudissent à l’atterrissage.
Une idée qui fait sourire, mais qui souligne l’existence de petites habitudes bien ancrées, parfois perçues comme déplacées par d’autres voyageurs. Pour l’instant, seuls les gestes mettant en péril l’ordre et la sécurité sont concernés, mais les débats autour du comportement dans les avions ne sont probablement pas terminés.
