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Depuis le 2 juin 2025, la ville de Mont-de-Marsan a revu l’organisation de son service des cimetières pour mieux répondre aux défis quotidiens du terrain. Objectif principal : plus de présence humaine pour entretenir les lieux et prévenir les vols, dans les quatre cimetières répartis sur une quinzaine d’hectares.
Des heures d’accueil réduites pour libérer du temps sur le terrain
C’est l’un des grands changements apportés par cette réorganisation : les horaires d’accueil physique du public ont été recentrés sur les matinées, du lundi au vendredi entre 8h et midi. Cela permet aux trois agents municipaux en charge d’être davantage disponibles sur le terrain l’après-midi.
Car oui, ils sont seulement trois à couvrir l’ensemble des quatre sites : le cimetière Centre, Saint-Médard, Saint-Vincent-de-Paul et Péglé.
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Avec environ cent visiteurs chaque jour, leur tâche n’est pas de tout repos. Grâce à ce nouvel emploi du temps, les agents peuvent davantage se consacrer à l’entretien des allées et à la surveillance générale des lieux. Pour les familles ou les usagers, les renseignements restent accessibles par téléphone, ce qui permet de maintenir un lien sans nécessiter leur déplacement systématique en mairie.
Une réponse aux vols répétés dans les allées du souvenir
Ce n’est pas la première mesure mise en place par la ville pour protéger ses cimetières. En 2023 déjà, face à la multiplication des vols de fleurs ou objets funéraires, la municipalité avait décidé de fermer les portails la nuit. Bilan un an après : une nette amélioration selon Sandrine Saint-Martin, directrice du service à la population. Les plaintes diminuent, les vols se raréfient, et les sites retrouvent peu à peu de la tranquillité.
La ville continue donc dans cette logique, en misant sur l’efficacité d’une présence humaine régulière plutôt que sur des dispositifs techniques lourds ou intrusifs.
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Pas de caméras, mais une vigilance active
La question d’installer des caméras de vidéosurveillance s’est posée, bien sûr. Mais après étude, elle a été écartée. Trop contraignant en termes de coût, de fonctionnement quotidien et de législation. En effet, seuls les policiers municipaux peuvent consulter les images, ce qui limite leur utilité en interne pour les agents sur site.
Surtout, la baisse réelle des vols semble prouver que la présence humaine régulière fonctionne. Pour la mairie, il s’agit donc d’un choix assumé : la priorité est donnée à des moyens humains jugés plus adaptés, plus souples et en fin de compte, plus efficaces pour garantir la sécurité et le respect dus à ces lieux de recueillement.
Un quotidien plus serein pour les usagers
Grâce à cette nouvelle organisation, les visiteurs peuvent profiter de cimetières mieux entretenus et plus sereins. Même si cela signifie moins d’heures pour poser une question en face-à-face, les familles disposent toujours d’un service à l’écoute, et surtout, de lieux plus sécurisés.
Pour beaucoup, c’est un petit changement. Mais pour ceux qui se rendent régulièrement dans ces espaces de mémoire, c’est un vrai mieux. Et ça vaut le détour.