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Aux États-Unis, les grands patrons du tourisme ne connaissent pas la crise. En 2024, plusieurs d’entre eux se retrouvent en haut du classement des PDG les mieux payés du S&P 500, selon une enquête du Wall Street Journal. Booking, Disney, Uber… ces noms évoquent déjà de grosses machines, mais leurs dirigeants touchent aussi des salaires stratosphériques.
Booking, Disney, Uber… un trio de tête très rentable
C’est Glenn Fogel, PDG de Booking Holdings, qui décroche la palme avec une rémunération totale estimée à 44,8 millions de dollars pour l’année 2024. L’Américain surpasse ainsi ses homologues Bob Iger, patron de Disney, qui a empoché 41,1 millions de dollars, et Dara Khosrowshahi d’Uber, avec 39,4 millions de dollars.
Ces rémunérations comprennent les salaires fixes, mais aussi des bonus, actions et autres avantages financiers propres aux grandes entreprises cotées. Elles reflètent à la fois les performances des sociétés mais aussi la valeur attribuée à la direction de ces grandes marques du voyage et du divertissement.
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D’autres grands groupes touristiques dans le top du classement
Derrière ce trio de tête, d’autres grands noms du secteur ne sont pas en reste. Le PDG de United Airlines, Scott Kirby, touche 33,9 millions de dollars. Côté hôtellerie, Chris Nassetta de Hilton a gagné 28 millions de dollars, tandis qu’Anthony Capuano de Marriott a touché 21,9 millions.
Dans le monde des croisières, les chiffres sont aussi impressionnants : Josh Weinstein de Carnival a reçu 23,6 millions de dollars, Jason Liberty de Royal Caribbean 19,5 millions, et Harry Sommer de Norwegian Cruise Line 12,8 millions.
Les casinos ne sont pas en reste non plus, avec Craig Billings, PDG de Wynn Resorts, qui a empoché 15,9 millions cette même année.
Brian Chesky, un cas vraiment à part
En bas de ce très haut classement, on trouve Brian Chesky, fondateur et PDG d’Airbnb, avec un “modeste” salaire annuel de 186 326 dollars. Une somme qui peut paraître dérisoire comparée aux dizaines de millions touchées par ses confrères. Et pourtant, Chesky n’a pas vraiment à se plaindre. Il a en effet récemment affirmé être devenu milliardaire avant ses 40 ans.
Sa fortune vient pour l’essentiel de ses parts dans Airbnb et de placements financiers. Selon l’estimation du Wall Street Journal, sa rémunération réelle pour 2024 atteint 1,146 milliard de dollars. Rien que ça.
Un secteur qui rapporte (vraiment) gros, mais pas à tout le monde
Ces chiffres donnent le vertige, surtout si on les compare au quotidien des salariés du secteur ou même des agents de voyages indépendants. Si le tourisme est un marché porteur, il est aussi marqué par un écart colossal entre les hauts dirigeants et le reste des professionnels.
Pour beaucoup de ces PDG, les performances boursières de leurs entreprises expliquent en grande partie leurs revenus. En résumé, plus la demande est forte et les résultats financiers bons, plus les primes et stocks options s’envolent.
Pour les curieux, voici un aperçu des 10 plus gros salaires du tourisme en 2024 :
- Glenn Fogel (Booking) : 44,8 millions $
- Bob Iger (Disney) : 41,1 millions $
- Dara Khosrowshahi (Uber) : 39,4 millions $
- Scott Kirby (United Airlines) : 33,9 millions $
- Chris Nassetta (Hilton) : 28 millions $
- Josh Weinstein (Carnival) : 23,6 millions $
- Anthony Capuano (Marriott) : 21,9 millions $
- Jason Liberty (Royal Caribbean) : 19,5 millions $
- Craig Billings (Wynn Resorts) : 15,9 millions $
- Harry Sommer (Norwegian Cruise Line) : 12,8 millions $
On le voit, le tourisme américain à grande échelle reste un mastodonte économique. Et pour ceux qui le dirigent, c’est aussi un business très lucratif.
