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Le , , engagé dans une opération militaire en Guyane, a perdu la vie cette semaine à seulement 27 ans. Originaire de Reims et membre du 3ᵉ régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3ᵉ RPIMa) basé à Carcassonne, le jeune homme participait à une mission de lutte contre l’orpaillage illégal dans le cadre de l’opération Harpie. L’armée évoque un accident, mais reste pour l’instant très discrète sur les circonstances exactes.
Un soldat disparu en pleine opération
Déployé depuis janvier 2025 sur le territoire guyanais avec son unité, Maxence Roger faisait partie des forces mobilisées dans la région forestière lors de l’opération Harpie, une mission de longue haleine visant à endiguer les activités d’orpaillage clandestin dans l’Amazonie française. C’est dans ce contexte difficile, en pleine zone hostile, qu’il a été porté disparu dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 avril.
Les recherches mises en place rapidement sur le terrain n’ont malheureusement pas permis de retrouver le sergent vivant. L’annonce officielle de son décès a été faite ce mercredi par le ministère des Armées.
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Un hommage sobre et une vive émotion
Dans son communiqué, l’armée de Terre exprime sa “grande tristesse” et rend hommage au sous-officier “disparu dans l’accomplissement de sa mission”. La ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a également salué la mémoire du soldat avec des mots simples mais respectueux. Pour l’instant, aucune précision n’a été donnée sur la nature de l’accident évoqué. Les enquêteurs militaires poursuivent leur travail dans un environnement particulièrement dense et difficile d’accès.
À Carcassonne, au sein du 3ᵉ RPIMa, la douleur est palpable. Maxence Roger était décrit par ses camarades comme un soldat sérieux, engagé, et profondément attaché à ses valeurs.
Une opération complexe dans un terrain difficile
Pour rappel, l’opération Harpie mobilise depuis 2008 l’armée française et la Gendarmerie nationale contre l’exploitation illégale de l’or en Guyane. Ces opérations, menées en grande partie dans la jungle dense et isolée, exposent les militaires à une multitude de dangers :
- terrains instables
- climat extrême
- maladies tropicales
- présence parfois hostile de groupes armés
Les soldats sur place sont formés à intervenir dans des conditions extrêmes, mais aucune mission n’est jamais sans risque. La disparition du sergent Roger rappelle à quel point ces opérations, souvent invisibles pour le grand public, demandent un engagement total de la part des forces armées.
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Une pensée forte pour ses proches
Maxence Roger laisse derrière lui une famille endeuillée et des frères d’armes profondément touchés par cette perte. À Reims, sa ville natale, comme à Carcassonne, les témoignages de soutien affluent.
Dans ce contexte éprouvant, l’armée reste fidèle à sa discrétion, mais un hommage national pourrait lui être rendu dans les jours à venir, comme c’est souvent le cas pour les militaires tombés en mission.
La disparition du sergent Roger rappelle silencieusement mais puissamment le sacrifice de ceux qui, chaque jour, s’engagent loin de chez eux pour défendre les intérêts de la France.
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