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Delphine Colas est une des mamans de l’émission Familles Nombreuses. Avec son mari Olivier, elle élève cinq enfants. Selena, Gabriel, Paul, Louise, et Alba. Mais la petite dernière ne devait pas arriver seule. En effet, Delphine Colas attendait des jumeaux. Malheureusement, le petit garçon appelé Victor est décédé à la naissance. Ainsi, à cœur ouvert, les deux parents abordent la question du deuil périnatal.
Delphine Colas et son mari se confient
La mort d’un bébé à la naissance est une expérience traumatisante pour les parents. Tout simplement car ce bébé existe. Sa chambre est prévue. Un prénom a été trouvé. Tout le monde l’attend. Delphine Colas souhaite insister sur ce point.
En effet, Delphine Colas et son mari Olivier ont vécu cette terrible situation. Alba et Victor naissent en même temps, mais seule Alba rencontre toute la famille. Le petit Victor meurt à la naissance.
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« Le deuil périnatal, il est propre à chacun. Le problème, c’est que c’est difficile pour les gens autour de comprendre que le bébé, qu’il ait été porté, qu’il ait été dans les bras ou qu’il n’ait pas été dans les bras, il a existé« , explique Olivier.
En outre, sa femme ajoute que leur fils « n’a existé que pour Olivier et moi, puisqu’on est les deux seuls à l’avoir vu et à l’avoir tenu dans nos bras« .
Les jeunes parents très émus
Delphine Colas et son mari abordent le sujet avec énormément d’émotion. En effet, ils veulent rappeler que cet enfant existait pour eux depuis que la maman a appris pour sa grossesse. Elle l’a porté avec amour pendant de longs mois.
Ils ont préparé sa chambre. Les frères et sœurs du bébé l’attendent, tout comme les proches de la famille. Ainsi, Delphine Colas pense qu’il ne faut pas faire comme s’il n’avait jamais existé. Car c’est faux.
« Ce n’est pas une question de temps, mais une question de perte« , ajoute le papa.
Delphine Colas veut lever le voile sur un tabou
Delphine Colas et Olivier décident de parler de leur expérience pour aborder le deuil périnatal sans tabou. Car ils pensent qu’il est important d’en discuter et de ne pas avoir honte de le faire pour aider les autres. En effet, il faut parler aux victimes. Les accompagner.
« Aujourd’hui, j’ai juste envie de dire, parlons du deuil périnatal, c’est un thème qu’on peut aborder. Il ne faut pas que les femmes aient honte de dire qu’elles ont souffert.
Peu importent les histoires, j’ai envie de dire aux gens : « N’hésitez pas à parler aux mamans de leur bébé, à utiliser le prénom du bébé ». Ce n’est pas un tabou« .
Son mari est évidemment d’accord avec elle. « Je pense que c’est quelque chose de très important qui doit évoluer parce qu’il faut surtout qu’une maman se sente en mesure d’en parler« .
