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Cela fait plus de 80 000 ans que l’olivier s’étend dans le paysage méditerranéen. Surnommée “l’or vert” ou “l’or méditerranéen”, l’huile d’olive fait aujourd’hui partie intégrante de l’assiette des français.
Aujourd’hui, les français consomment en moyenne 1,7 litre d’huile d’olive en moyenne par habitant et par an. Mais comment choisir la bonne ?
Depuis de nombreuses années l’UFC-Que Choisir multiplie les études sur l’or vert. L’association a épinglé plusieurs marques d’huiles d’olive ayant des pratiques commerciales pour le moins trompeuses.
L’huile d’olive, des étiquetages trompeurs !
L’huile d’olive extra-vierge est sans aucun doute le symbole du régime méditerranéen, et du régime provençal et italien en particulier. En effet, elle y est, de loin, la source de graisse la plus utilisée pour la cuisson et pour l’assaisonnement des préparations crues.
Pressée à froid ou extraite, raffinée ou extra-vierge, laquelle est la meilleure ? L’huile d’olive, avec une référence particulière à l’huile d’olive extra-vierge… Comment choisir une huile de qualité ?
Partant de l’hypothèse que ceux qui ont la chance de pouvoir le faire eux-mêmes auront un produit meilleur et supérieur. Mais laquelle choisir devant l’offre ?
Malheureusement, l’extra-vierge est de plus en plus sujette à la fraude avec des conséquences négatives sur les consommateurs.
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Méfiez-vous des « fausses » huiles d’olive qui pourraient se cacher dans des bouteilles d’huile à bas prix. L’huile d’olive extra-vierge vendue à quelques euros le litre en supermarché n’est peut-être pas une véritable extra-vierge.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mené une enquête inédite. Contrôler la qualité des huiles d’olive inspectées, vérifier la conformité des étiquetages ainsi que l’origine des produits. Tel était l’objectif de cette enquête.
Pas moins de 177 établissements français étaient au coeur de cette enquête et « un tiers d’entre eux présentaient des anomalies », rapporte l’UFC-Que Choisir.
Alors que la majorité des produits inspectés n’affichaient pas assez d’informations réglementaires sur leurs emballages, la DGCCRF a également percé à jour des pratiques commerciales frauduleuses.
« La DGCCRF cite les exemples d’une huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra et d’une huile indûment annoncée comme produite localement », explique l’UFC-Que Choisir.
Elles ne répondent « pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation »
Par ailleurs, sur les 97 huiles qui ont fait l’objet de cette analyse, 48% d’entre elles n’étaient pas conformes. En effet, elles ne répondant « pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation », dénonce l’association de consommateurs.
En 2021, l’UFC-Que Choisir avait déjà analysé 26 huiles d’olive. « 16 d’entre elles ne méritaient pas la qualification ‘vierge extra’ mentionnée sur l’étiquetage », rapporte l’association.
Méfiez-vous donc des étiquettes opaques, qui ont une écriture minuscule et qui ne précisent pas l’origine des produits.
En effet, les étiquettes doivent indiquer clairement la marque, le processus de production, le lieu de production et les caractéristiques du produit.
Les étiquettes alimentaires doivent ainsi respecter des caractéristiques fondamentales :
Elles doivent être claires, lisibles et indélébiles. Et, en ce qui concerne l’extra vierge, par exemple, elles doivent indiquer le nom du produit, la dénomination de vente, le volume nominal et la date limite de consommation.