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Lundi 6 février, un couple a été retrouvé sans vie dans un pavillon de Gujan-Mestras en Gironde, comme le rapporte France Bleu. D’après les premiers éléments de l’enquête, il pourrait s’agir d’un féminicide. L’homme aurait tué sa femme avant de retourner l’arme contre lui pour mettre fin à ses jours. C’est leur fille qui a fait la terrible découverte en se rendant chez ses parents.
Un nouveau féminicide
Chaque année, de nombreuses femmes sont victimes de violence domestique et perdent la vie à cause de leur conjoint ou ex-conjoint.
Selon les données officielles, environ 130 femmes sont tuées par leur partenaire ou ex-partenaire chaque année en France.
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Cependant, il est important de noter que ce nombre ne représente qu’une partie de la réalité, car de nombreux cas de violence domestique ne sont pas signalés ou reconnus.
Cette nouvelle affaire semble correspondre à un féminicide. Car si le mari a également perdu la vie, c’est lui qui serait à l’origine de la mort de sa femme. Et c’est leur fille qui a découvert les corps de ses parents, sans vie, chez eux.
Une femme découvre ses parents morts
Les faits remontent au 6 février dernier. Alors qu’elle se rend chez ses parents, une fille découvre leur corps, sans vie. Ils étaient âgés d’une cinquantaine d’années.
D’après les dires du ministère public de la ville de Bordeaux, cela faisait un moment que la situation familiale était très tendue.
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En effet, le parquet nous explique que « le couple était en voie de séparation, mal supportée par monsieur, lequel aurait fait une tentative de suicide début janvier 2023« .
À l’origine de la mort tragique des deux époux, un pistolet 9 mm. Les premières informations de la police indiquent que l’événement aurait eu lieu en pleine nuit. L’heure exacte n’a toutefois pas été signalée.
Une dispute à l’origine de leur mort ?
Une enquête a rapidement été ouverte pour « meurtre sur conjoint ». En effet, le meurtrier serait le mari. Il aurait donné « la mort à sa femme avant de retourner l’arme contre lui ». Il s’agirait donc d’un féminicide.
L’homme accusé d’avoir tué sa femme avant de mettre fin à ses jours a laissé une lettre, retrouvée par sa fille sur la table. Il indique dans cette lettre être « à bout« , sans expliquer pourquoi.
L’homme s’excuse par la suite du mal qu’il compte causer à son enfant. Il termine en lui demandant de « ne pas rentrer dans la chambre parentale« . Il s’agirait donc d’un acte prévu par l’homme, qui vivait mal son futur divorce.
