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C’est le film événement de ce début d’année. Astérix et Obélix : L’empire du milieu, réalisé par Guillaume Canet. Si les critiques presses comme spectateurs ne sont pas très enthousiastes, le box-office est pour le moment une réussite. Il faut dire que le metteur en scène a réuni un casting de haute volée. Entre Marion Cotillard, Jonathan Cohen et les guest Angèle et Zlatan Ibrahimovic, se trouve Pierre Richard. Mais pendant le tournage, le comédien a rencontré de réels problèmes physiques.
Pierre Richard, un acteur qui ne veut pas prendre sa retraite
Pierre Richard fait partie de ces comédiens pour qui le travail, c’est la vie. À 88 ans, il est encore sur les planches puisqu’il joue dans un seul en scène intitulé 90 minutes. Il n’est pas question pour lui de s’arrêter.
« J’ai des envies de tourner et de jouer. Être sur scène et sur un plateau de cinéma, c’est comme une cure de jouvence. Parfois, j’arrive fatigué au début des répétitions et, au bout de deux mois, je suis en pleine forme. Ce n’est pas la peine de dépenser de l’argent en thalasso. C’est plus rapide, ça me coûte moins cher et en plus, je suis payé« , explique-t-il dans Matin.
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Il a donc immédiatement accepté la proposition de Guillaume Canet. Il faut dire que Pierre Richard s’est plus d’une fois illustré dans le registre comique. Inutile de rappeler qu’il est notamment connu pour ses maladresses et ses gaffes.
Pierre Richard était handicapé pendant le tournage
Le comédien accepte de tenir le rôle de Panoramix, le druide du village gaulois. Un rôle important, donc. Malheureusement, l’acteur souffre d’arthrose. Et pendant le tournage, cela n’a pas toujours été simple pour lui.
« Je n’ai pas tourné longtemps, car à l’époque, j’avais encore très mal à ma jambe gauche. J’avais une crise d’arthrose énorme ».
Le comédien a eu besoin de béquille
La crise était telle que Pierre Richard a dû utiliser des béquilles pour se déplacer. « Je venais sur le tournage avec des béquilles et, quand on disait ‘Moteur !’, on me les enlevait pour me donner un gros bâton en bois. Je ne pouvais pas avancer deux mètres tellement j’avais mal. Étonnamment, ça ne se voit pas. »
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Professionnel jusqu’au bout malgré la douleur, il a réussi toutes ses scènes. Mais le plus dur, c’était avant de tourner. « Le paradoxe était aussi que je ne pouvais pas marcher, mais je ne supportais pas d’être assis. Je vous laisse imaginer mon humeur, après trois heures au maquillage…«