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Il y a quelques jours, la jeune Sihem, seulement âgée de 18 ans, disparaît sans laisser de trace. Rapidement, ses proches pointent du doigt un certain Mahfoud H. Le suspect connaît bien Sihem puisqu’elle fait du babysitting pour ses enfants. Il est en couple avec sa cousine. Durant sa garde à vue, le suspect finit par avouer son crime.
Le corps de la jeune femme est retrouvée dans la forêt. Le jour du meurtre, Mahfoud H aurait dû se trouver dans le box des accusézs de la cour d’assises du Gard. En effet, il était bien connu des services de police.
Le meurtre atroce de Sihem
Pendant sa garde à vue, le principal suspect demande à voir son avocat. Il s’entretient une heure avec lui. Alors que sa garde à vue est sur le point de se terminer (il ne peut pas y rester plus de 48 heures), il avoue son crime.
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Il explique aux enquêteurs que Sihem était amoureuse de lui. Qu’elle voulait que leur relation soit officielle. Or, Mahfoud est en couple avec sa cousine et refuse d’entretenir une histoire avec elle.
Pour la faire taire, il met sa main sur sa bouche. Mais il fait cette action avec une telle violence que la jeune femme meurt etouffée.
C’est du moins son récit et le médecin légiste indiquera si, oui ou non, la cause de la mort est bien l’asphyxie. La thèse de la relation amoureuse est également la sienne. Or, les proches de Sihem n’y croient pas. Pour eux, ils entretenaient une simple relation amicale.
Le meurtrier de Sihem connu des services de police
Mais l’histoire prend une toute autre ampleur quand on sait que le casier judiciaire du tueur est bien rempli.
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En effet, le jour du meurtre, il était même supposé se trouver à la cour d’assises du Gard, au banc des accusés. Il aurait dû y être pour répondre du braquage d’un bar-tabac avec séquestration du couple de gérants.
Des faits qui remontent au 1er décembre 2011. Il avait, par le passé, été condamné par cette même cour d’assise à douze ans de réclusion criminelle.
Le verdict était alors tombé le 29 avril 2015. Pour autant, il était bien dehors.
Comment expliquer cela ? La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a expliqué qu’il avait purgé « l’intégralité de sa peine prononcée aux assises ».
Les proches de la jeune femme ne comprennent pas
Forcément, les proches de Sihem s’interrogent. Pourquoi était-il en liberté ? Quand Mahfoud rejoint la famille, ils refusent de le juger sur son passé.
« De notre côté, on ne l’a pas jugé pour ses crimes antérieurs. Aujourd’hui, le fait que ça touche à Sihem, c’est une tout autre histoire », explique par exemple un cousin de Sihem.
Pour autant, la question demeure. Comment peut-il « se trouver en liberté et dans la capacité de commettre ce crime, malgré son lourd casier judiciaire. »
C’est simple. L’accusé a déjà purgé plus de huit ans de prison. Grâce à un « aménagement de peine successif et progressif « , il est sorti de prison.
Ce n’est pas. En effet, une expertise psychologique a été demandée par la justice par le passé. Or, l’expert avait conclu à une déficience intellectuelle légère et des troubles cognitifs.
Mahfoud était alors décrit comme un homme narcissique, impulsif et immature. Il ne semblait cependant pas atteint par une pathologie mentale de dimension aliénante.
