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L’inflation et ses conséquences est l’un des soucis principaux d’une grande majorité de Français. Afin de faire face à la l’augmentation des prix, le gouvernement souhaiterait instaurer un panier anti-inflation. Ce dernier espère faire franchir un cap à ce projet dans les plus brefs délais et vise une mise en place en mars dans nos supermarchés.
Le moins que l’on puisse dire est que ce panier anti-inflation agite les acteurs de la grande distribution. Pour autant, au regard de l’inflation historique qui frappe la France, notamment sur les produits alimentaires, certains supermarchés ont déjà déployé des aides.
Un panier anti-inflation dans les supermarchés ?
Le gouvernement évoque, depuis quelques semaines déjà, son projet de panier anti-inflation. Ce dernier a pour but d’assurer aux Français, dans leurs supermarchés, l’accès à des produits de première nécessité à bas prix.
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Mais ce panier anti-inflation est loin de mettre tous les acteurs de la grande distribution d’accord. En effet, ces derniers se demandent dans quelle mesure le gouvernement pourrait encadrer les prix de vente ?
Ainsi, la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire, à l’initiative de ce projet, a expliqué ce lundi 30 janvier sur Europe 1 son objectif.
« Faire en sorte que les Français puissent avoir sur un panier du quotidien des prix attractifs« a déclaré Olivia Grégoire, avant de s’avouer qu’« entre l’idée et l’action, c’est toujours compliqué ».
Ce panier anti-inflation dans les supermarchés, sur lequel le gouvernement planche et prévoit pour le 1er mars, a des contours encore bien flous.
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La participation des supermarchés se fera sur la base du volontariat. Mais, alors que la liste des produits n’est pas précise, les enseignes auront « le choix de chaque produit répondant à une unité de besoin », a détaillé le cabinet de la ministre Olivia Grégoire auprès de l’AFP.
Du côté de la grande distribution, ce panier anti-inflation ne fait pas l’unanimité. Les enseignes de supermarchés expliquent alors qu’il pourrait enfreindre les règles en matière de concurrence.
Le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) Jacques Creyssel expliquait alors à l’AFP que « la plupart des enseignes font déjà ce genre de choses de manière assez claire ».
Qu’est-ce-que ces enseignes proposent ?
Afin de faire face à une hausse des prix sans précédent et pour fidéliser leurs clients, de nombreux supermarchés ont décidé de mettre en place des aides et des avantages sur certains produits.
Par exemple, Intermarché, E. Leclerc, Casino, Lidl et Auchan ont annoncé des avantages grâce à une carte de fidélité.
Du côté des supermarchés Carrefour
L’enseigne de supermarchés a développé son « défi anti-inflation ». En effet, depuis le 22 juin dernier, et jusqu’au 7 mai 2023, une centaine de produits voient leurs « prix bloqués », par rapport aux « prix en vigueur au 31/12/2022 ».
Cette mesure est appliquée « sous réserve d’une évolution de la réglementation ou d’une hausse tarifaire sur ces produits (taxes, hausse des matières premières…) ».
Carrefour indique aussi la présence de « 200 à 1 000 produits » à moins de 1 euro « en fonction de la taille du magasin ». Mais aussi de « fruits et légumes à moins de 1 euro » et de produits bio « à moins de 2 euros ».
Quelques produits du défi anti inflation des supermarchés Carrefour
Huile de colza (1,89 euro le litre)
Tablettes de chocolat noir dessert (1,49 euro les 2 tablettes de 200 grammes)
Bonbons goût cola (69 centimes, 200 g)
Boîte de mais doux (49 centimes)
Coquillettes (1,22 euro le sachet d’un kilo)
Farine de blé (72 centimes le kilo)
Compote allégée en sucres pomme banane (59 centimes, 4×100 grammes)
Biscuits tartelettes rondes goût fraise (49 centimes le paquet de 200 grammes)
Biscuits petits beurre tablette chocolat au lait (65 centimes les 150 grammes)
Système U : 150 produits à prix coûtant
Alors que le gouvernement discute avec le secteur de la grande distribution d’un panier anti-inflation, l’enseigne Système U, 4ème distributeur en France derrière E.Leclerc, Carrefour et Intermarché a lancé, dès ce mercredi 1er février, un panier de 150 produits à prix coûtant dans tous ses supermarchés.
Système U vendra sans plus de marge que celle prévue par la loi, dans les Hyper U et Système U, ces 150 produits parmi lesquels de « la farine, des pâtes, de la mayonnaise, de l’huile, du café, du miel, du thon, ou encore des yaourts, lait, pain de mie ou burgers », a énuméré son président Dominique Schelcher.
L’ensemble de ces produits sont de marque distributeur.
