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Des ouvriers ont fait une terrible découverte dans les Bouches-du-Rhône. Alors qu’ils doivent vider le garage d’un médecin décédé, ils tombent sur des embryons conservés dans des bocaux. Sous le choc, ils appellent immédiatement la police. Les forces de l’ordre interviennent et s’entretiennent avec le compagnon du médecin. Une enquête est ouverte et des autopsies doivent avoir lieu pour savoir comment qualifier les faits.
Des embryons trouvés dans le garage d’un médecin
Les faits se déroulent dans le garage appartenant à un médecin décédé en octobre 2021 à 83 ans. Les ouvriers doivent vider le garage. Un travail routinier, de prime abord. Mais ils font rapidement une découverte stupéfiante à laquelle ils ne s’attendaient pas. En effet, dans le garage du médecin se trouvent des embryons. Ces derniers sont conservés dans des bocaux. Tous étaient rangés minutieusement dans le garage, comme le révèle La Provence.
Les ouvriers contactent immédiatement la police. Les gendarmes arrivent dans le garage du médecin et procèdent rapidement à la saisie des bocaux. Ils ont également contacté le compagnon du médecin qui a mis fin à son activité en 2016. Ce dernier, âgé de 40 ans, indique n’avoir « jamais vu ni entendu parler » de ces embryons.
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Que faisait le médecin avec ces embryons ?
Une enquête est logiquement ouverte. Elle est confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie d’Arles. « Il s’agit pour l’instant de déterminer les causes de la mort« , a fait savoir le parquet de Tarascon à La Provence. Pour répondre à certaines questions, une autopsie a été ordonnée.
« Tout d’abord, on ne sait pas s’il s’agit de fœtus ou d’embryons. Pour savoir si nous qualifions les faits de ‘recel de cadavre’, il faut estimer si ces enfants étaient viables. Ce que l’on ne peut pas encore confirmer à ce stade« , indique le procureur de la République de Tarascon, Laurent Gumbau.
Des embryons prélevés lors d’avortements ?
L’enquête doit aussi déterminer de quand datent tous ces embryons. « Il faut déterminer le moment de leur conception« .
La Provence ajoute que, selon les informations des journalistes, les embryons auraient été prélevés « dans le cadre légal« . Une hypothèse se démarque ainsi d’elle-même. Elle permet d’envisager que le médecin a prélevé les embryons lors de divers avortements.
Mais il reste à savoir pourquoi le médecin conservait chez lui ces embryons, et depuis quand. Il s’agit d’une enquête surprenante pour les forces de l’ordre. On ne manquera pas de vous tenir au courant au fur et à mesure des évolutions.