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Catherine Laborde est atteinte de la maladie à corps de Lewy. Il s’agit d’une maladie neurodégénérative progressive qui affecte le système nerveux central. Elle peut entraîner des symptômes tels que la confusion, la paralysie des mouvements, les hallucinations et la dépression.
La maladie est considérée comme l’une des formes les plus courantes de démence après la maladie d’Alzheimer et la démence vasculaire.
L’ancienne présentatrice météo de TF1 mène un combat au quotidien. Mais elle ne le mène pas seule. Son mari Thomas Stern est à ses côtés, chaque jour.
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Catherine Laborde et la peur de mourir
Au magazine Femme Actuelle, Catherine Laborde n’a pas peur de tout dire. Elle sait que cela peut être important, ne serait-ce que pour mieux faire comprendre la maladie.
On estime que 100 000 personnes en France en sont atteintes, mais ces chiffres peuvent être plus élevés en réalité. Elle a par exemple abordé la peur de mourir. « La peur, c’est l’approche de la fin ».
Elle parvient à tenir grâce à son mari Thomas Stern. Ce dernier est présent chaque jour à ses côtés. « Thomas est un être extrêmement fort, puissant. Il a en lui une jovialité qui est tout à fait rare et exceptionnelle.
C’est là que je me rends compte de la chance que j’ai d’avoir rencontré cet homme-là. Ma force à moi, c’est l’amour. C’est indéniable. »
Thomas Stern témoin de scènes terrifiante
Catherine Laborde a énormément d’admiration pour son époux. « Je me rends à quel point c’est compliqué pour lui (…) c’est peu source de joie« . Tout n’est pas simple.
Ce dernier le dit clairement, il a parfois envie de fuir. Dans un monde où la maladie n’existe pas. Il faut dire que la maladie est parfois impressionnante, comme il l’expliquait en 2020 à Konbini.
« Elle a fait un épisode qui est assez fréquent dans la maladie à corps de Lewy, qui sont des épisodes somnambuliques hallucinatoires, qui sont terrifiants (…) L’autre devient incompréhensible.
Elle n’en a pas fait d’autre depuis, je touche du bois, tant mieux (…) parce que ça m’a complètement foutu sur le tapis ».
Catherine Laborde et le soutien de son époux
« Être aidant, c’est le fait de s’entêter à aimer une personne même quand elle est dans la difficulté la plus extrême« .
Catherine Laborde estime que face à la maladie, elle doit « tenir, ne pas craquer, ne pas se résigner » : « On plonge petit à petit dans quelque chose de très douloureux et puis on remonte, et pouf, on redescend à nouveau... ».
