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Pour lutter contre la baisse du pouvoir d’achat des Français, Emmanuel Macron a fait une promesse fin 2020. Il indiquait alors la mise en place prochaine d’un chèque alimentaire pour aider les plus précaires à se nourrir. Aujourd’hui, deux ans après, on parle désormais de prime alimentation. Elle n’a pas encore vu le jour. Cependant, nous avons enfin quelques informations à nous mettre sous la dent.
Prime inflation : aucun dispositif fonctionnel n’a été trouvé ?
Dans quelques jours, nous serons en 2023. Cela devrait être cette année que la prime alimentation sera versée aux Français les plus précaires. Mais pourquoi pas avant ? Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, nous l’explique.
« Je suis prêt à regarder tous les choix. Mais il faut donc qu’elles tiennent la route. C’est-à-dire que les Françaises et les Français puissent les utiliser. Je ne vais pas leur dire : « on a trouvé un super dispositif, vous allez pouvoir aller dans votre magasin prendre des produits bio. Ou français qui vont profiter aux producteurs français ».
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« Non, je ne sais pas faire. Et j’ai l’honnêteté de le reconnaître. Personne ne nous a proposé un dispositif qui soit donc opérationnel face à un pic qui est là ». Cela explique le retard pris par la prime alimentation.
Prime alimentation : quel montant ?
À l’heure actuelle, le montant exact de la prime alimentation n’a pas été révélé par les membres du gouvernement. Seul le député Mounir Mahjoubi nous donne une fourchette. On parle alors de 30 à 60 euros par mois.
« Le budget total pourrait alors s’élever à des centaines de millions à deux milliards d’euros », a-t-il ajouté.
Une aide enfin versée en 2023
Le ministre de l’Agriculture a, lui aussi, fait savoir que le gouvernement travaille à la mise en place de la prime alimentation.
« Vous avez près de 8 millions de nos concitoyens qui ont du mal à avoir accès aux productions locales, aux productions de qualité, à nos productions françaises en réalité, a en effet dit Julien Denormandie. Et donc il faut leur donner un coup de pouce pour les aider à acquérir cela ».
Cependant, cette prime alimentation ne fait pas que des heureux. Michel-Edouard Leclerc, le patron des magasins qui portent son nom, fait partie des personnes qui ne sont pas convaincues.
« Ce qui serait dommage, c’est que l’on fasse des chèques alimentaires pour les Français, qui soient dépensés dans les commerces les plus chers. C’est un comble. Si l’on fait une prime alimentaire, c’est pour aider les gens qui ont peu d’argent, qui sont chez nous, chez Lidl, Aldi… « .
