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Faux SMS ou faux banquier… Ou encore faux compte de formation et faux agent de la CPAM… De sales idées pullulent dans la tête des escrocs qui ne se fatiguent jamais d’arnaquer ! Ainsi, une autre escroquerie sévit en ce moment : le faux délit fiscal mis en scène par de faux inspecteurs des impôts.
Le fil de l’arnaque au faux inspecteur des impôts
La vigilance est de rigueur en cette veille de fêtes de fin d’année. Comme tous les ans, les escrocs ne dorment jamais tant ils réfléchissent à la mise au point de leurs nouvelles arnaques. Ce sont en ce moment de faux agents des impôts qui contactent certaines victimes.
Leur procédé est bien huilé et, si les personnes âgées sont leurs victimes préférées, même les plus calés en technologie pourraient se faire piéger. En effet, cette nouvelle arnaque au faux inspecteur des impôts repose sur un simple coup de téléphone.
À l’autre bout du fil, un escroc, avec un ton très menaçant, affirme à sa victime qu’elle a commis un « délit fiscal ». La stratégie du faux agent des impôts est simple : si la victime ne paye pas une amende, elle risque deux ans de prison.
Le ton de l’escroc est accusateur, voire parfois menaçant. Tout va très vite, et le faux inspecteur des impôts ne laisse pas à sa victime le temps de reprendre ses esprits.
Le malfrat lui réclame ensuite ses coordonnées bancaires ou l’encourage à envoyer un virement vers un compte tiers. « Mettez-vous en règle au plus vite. Sinon, vous risquez d’avoir des ennuis avec la justice », crie le faux inspecteur des impôts à son interlocuteur.
Composer le 33700 !
Les services des Impôts de la Manche rappellent que les numéros de carte bancaire des usagers ne sont jamais demandés, a rappelé France Bleu. Ils recommandent de déposer une plainte et d’alerter votre centre des impôts en composant le 33700 qui lutte contre les spams vocaux et SMS.
Sur son site officiel, la Direction générale des Finances publiques (D.G.F.i. P) met en garde contre les numéros surtaxés qui renvoient vers le centre des impôts alors qu’ils sont frauduleux. La DGFIP alerte aussi contre les usurpations d’identité qui visent les entreprises.
Pensez à bien analyser tous les ingrédients d’une escroquerie. Fautes d’orthographe ou de syntaxe, demandes d’informations détaillées sur l’entreprise, coordonnées bancaires… Ou encore les escroqueries aux faux ordres de virement que l’on appelle communément FOVI. Elles incitent un salarié à effectuer un virement bancaire sur un compte frauduleux, en usurpant l’identité du véritable créancier.
Pour l’heure, soyez alertes si un inspecteurs des impôts vous contacte par téléphone !