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Les fraudes à la CAF sont très nombreuses. Malgré les contrôleurs chargés de détecter les erreurs ou les escroqueries, certains passent entre les mailles du filet. En France, les arnaques représentent 3 % soit deux milliards d’euros.
Une nouvelle arnaque à la CAF
Si les contrôles à la CAF sont de plus en plus rigoureux, il y a certaines escroqueries qui mettent beaucoup de temps avant de voler en éclat. Il y a quelques mois, c’est une Toulousaine de 30 ans qui s’est fait démasquer.
Comme le rapportent nos confrères de La Dépêche, la principale intéressée a reçu la somme de 11 000 euros entre 2018 et 2020. C’est en 2017 qu’elle avait fait des démarches pour obtenir le Revenu de solidarité active (RSA).
Au vu de sa situation, les organismes sociaux avaient alors accepté sa demande. Et pour cause, elle était bien éligible à cette aide. Depuis la validation de son dossier, elle a reçu plus de 500 euros d’aide tous les mois.
Mais au bout d’un an, la femme a changé de situation. En effet, elle a déménagé dans un pays du Golfe persique, où elle a pu trouver un emploi. Malgré ce changement de pays et ce nouvel emploi, elle n’a rien déclaré à la CAF.
Pourtant, la CAF demande tous les mois s’il y a un changement de situation dans sa vie. Mais la femme de 30 ans a préféré faire comme si de rien n’était. Elle n’a jamais rien déclaré. Durant cette période, elle a donc reçu les 500 euros d’aides tous les mois.
La femme a reconnu les faits
Depuis cette période, la Toulousaine est revenue en France, mais la CAF a rapidement découvert sa supercherie. L’année dernière, les contrôleurs ont remarqué qu’elle avait bien escroqué l’organisme.
Entre mars 2018 et octobre 2020, elle a reçu la somme de 11 000 euros. Le 23 août dernier, les forces de l’ordre l’ont d’ailleurs reçue pour qu’elle s’explique au sujet de cette affaire.
Accompagnée de son avocat, la jeune femme a avoué qu’elle avait bien escroquerie la CAF. Elle a bien reçu les aides alors qu’elle n’habitait pas en France. Et qu’elle avait bel et bien trouvé un travail.
La principale intéressée a aussi confié que cette aide versée par la CAF de 500 euros lui avait permis de survivre tout au long de la crise sanitaire. Comme de nombreux foyers, elle a connu des difficultés financières durant cette période.
Pour l’instant, elle ne sait pas combien elle risque pour cette fraude à la CAF. En effet, elle sera convoquée en justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) en juin 2023. Affaire à suivre donc !