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Depuis quelques mois la vie des familles françaises est marquée au rythme de l’inflation et ces dernières font face à de nombreuses augmentations de prix. Les factures d’électricité et de gaz, mais aussi la flambée des prix du pétrole, auront eu un effet en cascade sur bien d’autres produits comme les denrées alimentaires, et, par conséquent, sur la consommation de Noël. Traditionnellement, les Français se font plaisir pour le repas de Noël, oubliant de s’attarder sur les étiquettes de prix. Cette année, selon l’institut spécialisé NielsenIQ, l’inflation risque de gâcher la fête. Buzzly vous explique tout.
Un repas de Noël au rythme de l’inflation galopante
Le repas de Noël approche, et il est des prévisions que l’on espère ne pas voir se réaliser. Malheureusement, les anticipations de l’été dernier de l’institut spécialisé NielsenIQ se sont concrétisent. En effet, la hausse des prix dans les rayons des grandes surfaces a grimpé à 7 % sur un an en septembre 2022.
7 millions de foyers ont été fragilisés par l’inflation cette année (courses, énergie, carburant…), ce qui rend conséquences dans le quotidien des Français terriblement concrètes.
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Ces 7 millions de personnes concernent surtout les personnes seules et les couples de plus de 50 ans. Surtout ceux vivant pour la plupart en milieu rural ou dans de petites agglomérations. Elles rejoignent ainsi les 5 millions qui étaient déjà en situation précaire avant la flambée de l’inflation. Et, si on ajoute les 4 millions de foyers contraints de limiter leurs achats de produits de base, le tout représente 53 % des foyers, selon l’institut NielsenIQ !
Pour ce qui concerne le repas de Noël, le leader mondial de la mesure d’audience, des données et de l’analyse vient de dévoiler des chiffres alarmants.
En effet, à un mois de Noël, les hausses de prix sur les produits phares des fêtes de fin d’année deviennent concrets. En effet, selon l’institut Nielsen IQ, une inflation de 11,3 % sur un an attaque cette catégorie.
Aussi, pour l’ensemble des produits de grande consommation, l’institut spécialisé révèle une augmentation supérieure à la moyenne… Elle est de 10,29 % !
Quelques exemples précis
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- La viande, la volaille et la charcuterie surgelée ont vu leurs prix augmenter de 29,34 % sur un an.
- Le foie gras, le roi du repas de Noël, a quant à lui, subi un impact considérable à cause des cas de grippe aviaire qui touchent les élevages français. L’inflation s’élève à 14,7 % pour le foie gras en conserve et à 11,7 % pour le foie gras frais.
- Les grenouilles et les escargots surgelés. Ils sont deux autres grands classiques du repas de Noël. Eux subissent aussi une hausse importante de 13,86 % sur les douze derniers mois.
- Les poissons et les fruits de mer subissent, eux aussi, une inflation supérieure à 12 %. Et, en ce qui concerne les poissons fumés, l’inflation est proche de 10 %.
- Au rayon des boissons, la hausse est de 8,6 % pour les vins et 6,93 % pour le champagne.
- Coté confiseries au chocolat, elles n’ont augmenté que de 4,7 % sur douze mois, selon l’institut Nielsen IQ.