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C’est une nouvelle pour les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Ces derniers peuvent en effet s’attendre à une augmentation moyenne de 350 euros. Pourquoi ? Et pour quand ? On vous explique tout dans cet article.
Qu’est-ce que l’AAH ?
L’AAH, ou Allocation aux Adultes Handicapés, est une prestation sociale versée en France aux personnes en situation de handicap. Sa mise en place remonte à l’année 1975.
Depuis toutes ces années, elle vise à compenser les difficultés rencontrées par les personnes handicapées dans leur vie quotidienne et professionnelle.
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L’objectif de l’AAH est d’assurer un minimum de ressources aux personnes handicapées pour leur permettre de faire face à leurs besoins spécifiques et de favoriser leur autonomie.
Le montant de l’AAH varie en fonction de la situation individuelle de chaque bénéficiaire, notamment en prenant en compte leur degré de handicap et leurs ressources financières. Il existe des critères précis pour déterminer l’éligibilité à l’AAH.
C’est la CAF qui gère l’AAH, en collaboration avec d’autres organismes sociaux. Jusqu’à présent, le montant que pouvait espérer le bénéficiaire dépendait de ses revenus, mais également des revenus de son conjoint. Mais tout va changer.
Un changement de taille pour les bénéficiaires de l’AAH
Un changement majeur est en vue pour de nombreux bénéficiaires de l’AAH. L’été dernier, l’Assemblée nationale a voté en faveur de la séparation des revenus du conjoint.
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Ainsi, à partir du 1er octobre prochain, les revenus du conjoint ne seront plus pris en compte dans le calcul de cette prestation.
Selon les données du gouvernement, environ 120 000 personnes handicapées vivant en couple devraient bénéficier d’une augmentation moyenne de 350 euros par mois de leur allocation.
De plus, le gouvernement précise que « certaines personnes qui ne percevaient pas l’AAH en raison des revenus trop élevés de leur conjoint pourront désormais la recevoir grâce à cette réforme. »
Pourquoi cette réforme ? Tout simplement pour favoriser l’autonomie des bénéficiaires. Le site informations.handicap.fr explique que « le principal bénéficiaire de cette déconjugalisation est la personne handicapée qui n’a pas ou très peu de ressources personnelles, et dont le conjoint gagne plus que le salaire minimum pour un couple sans enfant.
Grâce à cette réforme, elle recevra l’AAH à taux plein, quel que soit le revenu de son conjoint (pacsé, marié, concubin). »
Des personnes risquent de perdre de l’argent
La nouvelle enchante toutes les personnes qui perçoivent moins d’aides du fait des revenus du conjoint. Mais pour certains, la prise en compte des revenus du conjoint est une bonne nouvelle. Pourquoi ?
Car elle leur permet justement de gagner plus d’argent. Si on prend uniquement en compte leurs propres revenus, alors les bénéficiaires peuvent voir leur versement baisser.
En outre, il faut souligner que, une fois l’allocation déconjugalisée, le bénéficiaire ne pourra pas revenir en arrière. C’est ce qu’indique la FAQ dédiée à la réforme.
Même si la prise en compte des revenus du partenaire redevient favorable au bénéficiaire, il ne pourra pas le modifier.
En ce qui concerne les futurs bénéficiaires de l’AAH à partir du 1er octobre, l’allocation sera automatiquement déconjugalisée.
