Afficher Masquer le sommaire
Parmi les différents types d’escroqueries des personnes peu scrupuleuses, uniquement dans le but de gagner de l’argent en trompant les autres, il y a aussi les fraudes à la carte bancaire. Elles se présentent sous de nombreuses manières différentes, surtout avec l’essor d’internet.
Même si le taux de fraude à la carte bancaire, a chuté pour la première fois en trois ans de 0,249% en 2020 à 0,196% en 2021 … Les escrocs ont l’imagination fertile et nul ne peut tout de même échapper à un vol de données !
Ainsi, ce mardi 16 mai, la Banque de France a publié un guide de bons réflexes pour optimiser la sécurité de votre carte bancaire et éviter les arnaques.
À lire Voici comment récupérer votre argent après une arnaque à la carte bancaire !
Attention aux fraudes à la carte bancaire !
Les achats en ligne avec une carte bancaire sont généralement assez sûrs. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucun risque.
Même si vous ne pouvez pas contrôler des choses comme une violation de données, vous pouvez acheter intelligemment et empêcher les escrocs d’accéder à vos informations et de commettre une arnaque.
Ainsi, la Banque de France a présenté, ce mardi 16 mai, 13 bons réflexes à avoir pour lutter contre la fraude à la carte bancaire.
La situation est pourtant loin d’être catastrophique. En effet, la carte bancaire est largement le moyen de paiement le plus sûr en France.
À lire Carte bancaire : 5 moments où il faut impérativement désactiver le paiement sans contact !
Les authentifications :
Le moins que l’on puisse dire est que l’introduction de l’authentification forte a porté ses fruits.
Le taux de fraude a, en effet, chuté de 0,249% en 2020 à 0,196% en 2021. Le niveau le plus faible jamais enregistré. Pourtant, le nombre de transactions a lui augmenté de 21% dans le même laps de temps.
Ainsi, comme le rappellent nos confrères de Capital, l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), organisme dépendant de la Banque de France, rappelle déjà que tout client est soumis à l’article L133-16 du Code monétaire et financier.
“Dès qu’il reçoit un instrument de paiement, l’utilisateur de services de paiement prend toute mesure raisonnable. Pour préserver la sécurité de ses données de sécurité personnalisées.”
De plus, l’OSMP a donc mis en place un guide des bonnes pratiques quant à la carte bancaire visant particuliers.
Car ces derniers ont “un rôle clé pour préserver la sécurité de leurs propres moyens de paiement” face à l’ingéniosité des fraudeurs.
Ceux qui “cherchent des moyens de contournement face à des dispositifs de sécurité de plus en plus sophistiqués”, précise l’OSMP.
Soyez responsables et attentifs !
Sachez avant tout que personne, ni votre conseiller bancaire, ni une quelconque entreprise, ne vous demandera jamais vos codes de sécurité et données.
Vous ne devez JAMAIS communiquer mot de passe de votre espace en ligne. Ni votre code confidentiel de carte bancaire ou encore votre cryptogramme (les 3 chiffres au dos de votre carte).
L’OSMP déconseille vivement de conserver ces données sur un support, qu’il soit physique (carnet, post-it) ou informatique (sur des mails, disques durs ou téléphones portables).
Lorsque vous composez un code ou un mot de passe confidentiel, veillez à le faire à l’abri des regards indiscrets.
Choisissez l’authentification qui sécurisera le plus votre carte bancaire
Depuis 2021, il existe trois modes d’authentification forte :
La plus utilisée consiste à confirmer un achat grâce à une notification que votre banque envoie sur votre smartphone. Ainsi, vous devez confirmer la transaction sur votre application en validant grâce à un code secret.
Il s’agit donc du code secret que votre banque vous a envoyé.
Vous pouvez également utiliser la biométrie, à savoir, votre empreinte digitale voire votre visage.
Les clients sans téléphone ont la possibilité d’utiliser un boîtier électronique ou une clef USB qui permettent de générer un code à usage unique.
Les clients qui ne possèdent pas de smartphone peuvent confirmer leurs achats par un code à usage unique que la banque envoie par SMS.
Mais attention ! Notez bien que la solution par SMS est à éviter. En effet, les clients pourraient alors être victimes de “Sim-swapping”. Cette arnaque permet aux fraudeurs de détourner les SMS contenant les codes d’authentification.
Comme le relaye Capital, la Banque de France estime que l’authentification passant par un système matériel “robuste” est la plus sécurisée.
Alerte au “spoofing” !
En effet, l’usurpation d’identité (le “spoofing” en anglais) sévit de plus en plus.
L’usurpation d’identité est un type particulier d’attaque qui permet à un acteur malveillant de cacher son identité pour être « digne de confiance » pour la victime visée.
Il accède ainsi à des informations confidentielles et à des données sensibles
Cette méthode, désormais très connue des fraudeurs et plus sophistiquée que l’“hameçonnage” (“phishing” en anglais), consiste à se faire passer pour un prestataire de services de paiement comme votre conseiller de banque ou un service de lutte contre la fraude.
L’usurpateur vous alerte sur une soi-disant fraude en cours sur votre compte ou carte bancaire. Et vous l’aurez deviné : pour l’arrêter, vous devez renseigner votre code confidentiel.
Le client valide alors la transaction et se fait donc plumer !
La Banque de France prodigue un conseil simple pour lutter contre le “spoofing”. “Toujours utiliser un canal de contact sécurisé et connu”. Et “ne jamais ouvrir un lien reçu par messagerie électronique ou SMS dont l’origine n’est pas sûre”.
Fraudes à la carte bancaire : ne passez jamais à côté des communications officielles !
Restez toujours alertes quant à la communication de votre banque et des autorités en matière de sécurité
– Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR),
– Banque de France
Elles alertent régulièrement sur ces risques.
Actuellement, la Fédération bancaire française (FBF) fait une campagne de sensibilisation sur ce thème.
“Jamais votre conseiller bancaire ne vous demandera un mot de passe, un code ou un identifiant. Il n’en a pas besoin”, peut-on lire sur l’affiche publicitaire.