AAH, PCH, pension : toutes ces aides auxquelles ont droit les personnes handicapées !

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Incapacité permanente suite à un accident du travail : indemnités et rente
Qui peut prétendre à la rente d’incapacité permanente ?
Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette aide ?
Quel est le montant de la rente d’incapacité permanente ?
Vous êtes en situation de handicap ? Tout sur l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)
Qui peut prétendre à l’AAH ?
Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’AAH ?
Quels sont les montants de l’AAH ?
La déconjugalisation de l’AAH
Vous avez des dépenses en rapport avec votre perte d’autonomie : vous pouvez prétendre à la prestation compensatoire du handicap (PCH)
Qui peut prétendre à la PCH ?
Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette aide ?
Quel est le montant de la PCH ?
Besoin d’aide pour un enfant malade ou en situation de handicap ? Vous avez droit à l’AEEH ou l’AJPP
Qui a droit à L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ou à l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) ?
Quels sont les montants de l’AEEH et de l’AJPP ?
En perte d’autonomie ? Tout pour « Habiter facile »
Qui peut prétendre à l’aide « Habiter facile » ?
Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette aide à l’habitat facile ?
Quel est le montant de l’aide habitat facile ?
Comment obtenir l’aide ?

Plusieurs aides aux personnes handicapées sont disponibles en France. On parle alors, par exemple, de l’Allocations aux Adultes Handicapés (AAH), aux rentes et indemnités d’incapacité permanente, à la prestation compensatoire du handicap (PCH), et autres aides pour soulager le porte-monnaie des personnes handicapées. Buzzly vous explique tout.

Incapacité permanente suite à un accident du travail : indemnités et rente

Qui peut prétendre à la rente d’incapacité permanente ?

Les personnes victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle peuvent bénéficier d’une aide si leur capacité de travail est définitivement réduite en raison de cet accident.

Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette aide ?

Si votre taux d’incapacité permanente est inférieur à 10 %, vous avez droit à une indemnité en capital. Son montant, fixé par décret, est forfaitaire et variable selon votre taux d’incapacité permanente (IPP).

Si votre taux d’incapacité permanente est supérieur ou égal à 10 %, vous percevrez une aide d’incapacité permanente sous forme de rente.

Les rentes d’incapacité permanente font l’objet d’un versement chaque trimestre lorsque le taux d’incapacité permanente est compris entre 10 et 50 %, ou chaque mois lorsque le taux d’incapacité est supérieur ou égal à 50 %.

Quel est le montant de la rente d’incapacité permanente ?

Pour un taux d’IPP inférieur à 10 %, vous percevrez une indemnité en capital de 443,98 à 4 439 € selon le taux d’incapacité.

Vous trouverez tous les montants quant à cette aide, en fonction de votre taux d’IPP, sur le site suivant :

– https://www.ameli.fr/assure/remboursements/pensions-allocations-rentes/incapacite-permanente-suite-accident-travail

En revanche, pour un taux d’IPP de 10 % ou plus, vous percevrez alors une rente.

Cette aide fait alors l’objet d’un calcul sur la base de votre salaire annuel que l’on multiplie par le taux d’incapacité.

Vous êtes en situation de handicap ? Tout sur l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)

L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide financière que la CAF et / ou MSA versent.

Elle permet ainsi aux personnes en situation de handicap d’avoir d’un revenu minimum fixe. Mais selon certaines conditions d’attribution.

Qui peut prétendre à l’AAH ?

Vous pouvez prétendre à l’AAH sous certaines conditions. Elles sont donc les suivantes :

– Vous devez avoir un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 %.

– Votre taux d’incapacité doit se situer entre 50 % et moins de 80 %. Avec une restriction reconnue substantielle et durable pour accéder ainsi à l’emploi reconnu par la CDAPH.

C’est la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) qui détermine donc le taux d’incapacité.

Elle le fait en fonction d’un barème évaluant alors les déficiences et incapacités des personnes en situation de handicap.

Ces personnes doivent ainsi avoir des difficultés importantes pour accéder ou se maintenir dans un emploi en milieu ordinaire. Et ces difficultés doivent donc être en rapport avec le handicap et présentes pendant au moins un an

Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’AAH ?

La CAF ou la MSA, selon le régime, étudient, elles aussi, d’autres conditions administratives. Leurs conditions sont donc les suivantes :

– Vous devez avoir une résidence permanente et régulière sur le territoire français. Si vous êtes d’origine européenne et étrangère, vous devez résider en France depuis plus de 3 mois.

– Vous devez avoir plus de 20 ans ou plus de 16 ans si vous n’êtes plus à charge au sens des prestations familiales.

– Vos ressources ne doivent pas dépasser un plafond annuel de 12 fois le montant mensuel de l’AAH pour une personne seule. Ce plafond fait donc l’objet d’une augmentation pour les personnes en couple ou ayant des enfants à charge.

– Vos revenus sont inférieurs au montant maximal de l’AAH ? Le montant de l’AAH fait donc l’objet d’un calcul selon les revenus de votre foyer.

Quels sont les montants de l’AAH ?

Le montant maximum de l’AAH sera de 971,37 euros à partir du 1er avril 2023. Ce sont donc les personnes qui n’ont aucune ressource qui la perçoivent.

Dans le cas où vous percevez une pension ou une rente, vous percevrez donc la différence entre cette somme et les 971,37 euros

Si vous avez un emploi, le montant fera donc l’objet d’un calcul en fonction de vos revenus.

La déconjugalisation de l’AAH

Depuis le 1er janvier 2023, l’AAH fait l’objet d’une individualisation.

Ainsi, le calcul de la CAF ne tient plus compte des revenus du conjoint ou du partenaire éventuel.

Cette mesure, qui vise à favoriser l’autonomie des personnes en situation de handicap, devrait entraîner une hausse d’environ 200 euros de cette aide. Et pour plus de 170 000 bénéficiaires !

Vous avez des dépenses en rapport avec votre perte d’autonomie : vous pouvez prétendre à la prestation compensatoire du handicap (PCH)

Qui peut prétendre à la PCH ?

La PCH est donc une aide financière que les services du département versent .

Elle permet ainsi de financer certaines dépenses en rapport avec votre handicap. Par exemple, aménagement de votre logement ou véhicule, recours à une tierce personne pour de l’aide dans les actes de la vie quotidienne.

C’est une aide personnalisée qui s’adapte à vos besoins.

Les personnes en situation de handicap âgées de moins de 60 ans lors de la première demande d’aide peuvent y prétendre.

Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette aide ?

La demande de PCH s’effectue auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Pour percevoir cette aide, vous devez respecter des conditions de perte d’autonomie, d’âge, de ressources et de résidence.

Vous trouverez toutes les conditions de cette aide sur le site suivant :

– https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/

Quel est le montant de la PCH ?

Cette aide prend en charge au maximum 100 % des montants par type d’aide. Si vos ressources ne dépassent pas 28. 621,40 € par an, et 80 % si elles sont supérieures.

Besoin d’aide pour un enfant malade ou en situation de handicap ? Vous avez droit à l’AEEH ou l’AJPP

Qui a droit à L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ou à l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) ?

Les parents d’un enfant de moins de 20 ans handicapé peuvent prétendre à l’AEEH.

Pour l’AJPP, vous devez donc avoir un enfant à charge de moins de 20 ans :

– « qui a besoin d’une présence soutenue. Et de soins contraignants suite à une maladie ou un handicap ou un accident d’une particulière gravité », explique alors le site du gouvernement à propos de cette aide.

Quels sont les montants de l’AEEH et de l’AJPP ?

142,77 euros par mois pour l’AEEH, et 63,43 € par jour pour l’AJPP.

Pour l’AJPP, en cas de rechute ou de récidive de la pathologie, de nouvelle maladie la CAF peut alors renouveler les droits de cette aide.

Attention ! Certaines aides ne sont pas cumulables avec cette aide. Des aides comme les allocations chômage ou les indemnisations de congés parentalité. Ou encore les aides de compensation du handicap comme l’AAH et la PCH.

En perte d’autonomie ? Tout pour « Habiter facile »

Qui peut prétendre à l’aide « Habiter facile » ?

Des travaux d’adaptation sont parfois nécessaires pour vivre chez vous.

Il s’agit de travaux qui vous facilitent la vie au quotidien. Par exemple le remplacement de la baignoire par une douche de plain-pied ou l’installation d’un monte-escalier électrique.

Grâce à l’aide financière « Habiter facile », l’Anah peut alors financer jusqu’à la moitié de vos travaux et vous accompagner dans toutes les étapes de votre projet

Les propriétaires en quête d’une aide financière peuvent donc prétendre à cette aide.

Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette aide à l’habitat facile ?

Vos revenus ne doivent pas dépasser certains plafonds.

Quel est le montant de l’aide habitat facile ?

– Si vous vous situez dans la catégorie « ressources très modestes » : 50 % du montant total des travaux HT. L’aide « Habiter facile » est alors de 10 000 € maximum.

– Si vous vous situez dans la catégorie « ressources modestes » : 35 % du montant total des travaux HT. L’aide « Habiter facile » est alors de 7 000 € maximum.