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La période déclarative des impôts a démarré le 13 avril. Les dates limites, elles, iront du 22 mai au 8 juin, en fonction du mode de déclaration et du numéro de département de votre résidence fiscale. Alors qu’en fonction de la tranche, le taux d’imposition peut grimper jusqu’à 45%, les contribuables cherchent tous des solutions réduire leur imposition.
Les contribuables peuvent néanmoins bénéficier de nombreux avantages fiscaux, permettant de réduire la note finale de leurs impôts. Voici la liste que vous ne devez pas oublier !
Réduire le montant de vos impôts ? Pensez aux placements non taxés
Comme le déclare le site du service public, l’État applique un « taux global d’imposition (social et fiscal) de 30% qui est prélevé sur les intérêts, les dividendes ou les plus-values réalisées à la revente d’un actif ».
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Néanmoins, tous les placements ne font pas l’objet d’un prélèvement forfaitaire unique.
Ainsi, par exemple, cela concerne les livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS ou encore le LEP.
Un livret d’épargne permet à chaque particulier de faire fructifier son argent. En effet, les sommes que chacun dépose sur ces produits d’épargne génèrent des intérêts.
Ceux-ci, viennent, bien-sur, s’ajouter, en général en fin d’année au capital de départ.
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Au début du mois de février, c’est une hausse considérable qu’a connue le Livret A. En effet depuis le 1er février, la rémunération de ce livret d’épargne a grimpé à 3%, son plus haut niveau depuis 2009.
Le taux du livret d’épargne favori de 55 millions de Français, qui était jusque là à 2%, a en effet grimpé à 3 %. Il s’agit donc de son taux le plus haut depuis 15 ans.
Tout comme le LDDS. Le LEP, un livret d’épargne solidaire qui est accessible à 17 millions de Français, offre quant à lui 6,1% net par an.
Notez que tous ces placements sont nets d’impôts, ce qui n’est pas le cas d’un livret d’épargne bancaire.
Le moins que l’on puisse dire est que les plafonds peuvent attirer ! 22. 950 euros pour le Livret A. 15. 300 euros pour le Compte épargne logement (CEL). 12. 000 euros pour le LDDS. 7. 700 euros pour le LEP.
Alors que le taux du Livret A a triplé en un an, la Caisse des Dépôts a enregistré une collecte nette record sur les derniers mois.
Ouvrir une assurance-vie
L’assurance-vie reste “outil d’épargne incontournable pour qui souhaite se constituer un capital en franchise partielle d’impôt, susceptible, entre autres, de financer un projet, d’aider un enfant, de compenser une retraite trop faible ou d’optimiser une succession”, expliquent nos confrères des Echos,
Les avantages fiscaux de l’assurance-vie sont généreux.
En effet, « Après 8 ans, les revenus de ce contrat seront soumis à un prélèvement forfaitaire de seulement 7,5%. (Ou de 12,8% pour les contrats ouverts depuis le 27 septembre 2017 dont le montant atteint ou dépasse 150. 000 euros).
On rappelle aussi que ce placement n’entre pas dans l’actif successoral du défunt », expliquent alors, à juste titre, nos confrères de Presse Citron.
Réduire le montant de vos impôts ? Plan d’épargne en actions (PEA)
Le plan d’épargne en action (PEA) est un produit d’épargne réglementé, visant à être investi en bourse. Il permet ainsi d’acquérir des actions d’entreprises européennes. Tout en bénéficiant alors, sous certaines conditions, d’une exonération d’impôts sur le revenu.
Aujourd’hui, ce sont plus de 5 millions de Français qui en possèdent un.
Le PEA permet de se constituer une franchise fiscale dans la limite de 150 000 euros.
“On peut élargir ce champ géographique en souscrivant des ETF, des fonds indiciels cotés, susceptibles de répliquer des indices américains ou des pays émergents tout en étant éligibles au PEA”, explique Charlotte Thameur, la directrice conseil de l’assurance-vie en ligne Yomoni, relayée alors par Les Echos.
Sous condition de ne faire aucun retrait avant 5 ans (sauf cas exceptionnel), le titulaire d’un PEA profite « d’une enveloppe pour effectuer ses arbitrages et engranger les fruits sans devoir s’acquitter d’impôts, ni de prélèvements sociaux (17,2 %) », peut-on ainsi lire dans les colonnes de Presse Citron.
Par contre, si le titulaire retire de l’argent avant 5 ans, il devra s’acquitter du prélèvement forfaitaire unique de 30% sur la plus-value
Les cotisations d’épargne retraite
Les souscripteurs d’un produit d’épargne retraite, comme le PER (plan d’épargne retraite), peuvent, dans une certaine mesure, déduire le montant de leurs cotisations de leur revenu imposable.
Seuls certains produits sont concernés : PER individuel, PER d’entreprise, Pereco, Pero, Perp, Perco et régimes facultatifs type Préfon.
Toutefois, le PER a une limite. En effet, le titulaire ne peut l’utiliser qu’au moment du départ à la retraite.
Ainsi, il peut alors déduire chaque année les cotisations de son revenu imposable, dans une limite indexée sur le revenu professionnel (maximum 10%) et le plafond annuel de la Sécurité sociale (10% de huit Pass).
« Au moment de sa sortie, le capital cumulé avec l’épargne retraite sera toutefois soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30% », précisent alors nos confrères de Presse Citron.
Autres moyens de réductions d’impôts
Réductions d’impôts
Investissements dans des résidences hôtelières à vocation sociale
Les investissements que vous auriez faits sous la loi Demessine
Souscription au capital d’une FCPI, PME, FIP
Les investissements en Girardin (réduction d’impôts)
Investissements locatifs réalisés dans le cadre de la loi Scellier
Dispositif Loc’Avantages qui permet une réduction d’impôts en échange d’un loyer abordable
Investissements immobiliers locatifs du dispositif Censi-Bouvard (réduction d’impôts)