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Le taux du Livret A a fait l’objet d’une revalorisation au début du mois de février 2023. Le taux de l’épargne favorite des Français, qui était jusque là à 2%, a grimpé à 3 %. Il s’agit de son taux le plus haut depuis 15 ans.-
Selon les colonnes du Parisien du 12 avril, « la Banque de France n’a pas proposé à Bercy d’augmentation anticipée du taux du livret A ». Il ne passera donc pas de 3 % à 3,5 % au mois de mai prochain.
Le taux du livret A n’augmentera pas au 1er mai !
Après de longues années de taux faibles, les épargnants ont donc vu leur épargne augmenter de manière historique en 2023, grâce à plusieurs hausses successives des taux depuis 2022.
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Face à l’inflation, les taux des produits d’épargne réglementée ont connu une large revalorisation. Ainsi, le taux du Livret A a alors fait l’objet d’une revalorisation au début du mois de février 2023.
En effet, son taux, qui était jusque-là à 2%, a alors grimpé à 3 %. Il s’agit ainsi de son taux le plus haut depuis 15 ans.
Avec un tel taux, les épargnants peuvent ainsi prétendre à de beaux intérêts !
Par exemple, un livret rempli au plafond de 22. 950 euros pourrait générer jusqu’à 780,30 euros d’intérêts annuels. Soit 321,3 euros de plus qu’avec son taux jusque là à 2 %.
Avec 10. 000 euros sur son livret A, le surplus serait ainsi de 140 euros par an (de 200 euros à 340 euros), soit au total un peu plus de 28 euros par mois. Une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français !
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En effet, selon le journal Le Parisien du 12 avril, « le taux du livret A va finalement rester bloqué à 3% jusqu’au 1er août »
Pourtant, 55 millions de Français espéraient une hausse de son taux dès le 1er mai.
« Le gouverneur de la Banque de France n’a donc pas proposé de telle révision intermédiaire »
En effet, hormis les échéances traditionnelles, il existe dans les textes une possibilité de revalorisation intermédiaire du taux deux fois par an. Au 1er mai ou au 1er novembre.
Un arrêté du 27 janvier 2021 concernant les taux d’intérêt des produits d’épargne le stipule en effet.
Mais, « Seul le gouverneur de la Banque de France peut proposer une révision intermédiaire du livret A ou du Livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Et uniquement en cas de variation exceptionnelle de l’inflation ou des taux d’intérêt de court terme par rapport à la date de la précédente révision », déclare le ministère de l’économie et des finances, selon Le Parisien.
Seulement, Bercy a annoncé que « Le gouverneur de la Banque de France n’a donc pas proposé de telle révision intermédiaire ».
« Les derniers chiffres montrent une décélération de l’inflation », a alors indiqué la Banque de France au Parisien.
Selon les dernières prévisions de l’INSEE, l’inflation devrait s’afficher à 5,4 % en 2023 au lieu des 6 % que l’institut avait prévus jusque là.
Des conséquences pour les banques
En revanche, selon nos confrères du Parisien, les taux interbancaires de court terme sont, quant à eux, à la hausse.
En effet, ils affichent une moyenne à 1,70 % sur le dernier semestre. « Ce qui, selon la formule de calcul, devrait, en théorie, porter le taux du livret A à 3,5 % ».
L’augmentation continue de la rémunération du livret A depuis un an entraine ainsi des conséquences pour les banques.
En effet, avec un encours de 500 milliards d’euros (livret A et LDDS), « un point de hausse des taux, ça coûte 5 milliards à la Caisse des dépôts et aux banques » par an, déclarait mi-janvier Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne, à nos confrères du Parisien.
Les épargnants devront donc attendre le 1er août. Il s’agit de la date de l’échéance traditionnelle, pour espérer une revalorisation à nouveau.
Mais ils peuvent d’emblée se rassurer ! En effet, leur manque à gagner face à cette non-revalorisation intermédiaire n’est pas énorme.
Ainsi, “Pour un encours moyen de 5 800 euros, le manque à gagner en termes d’intérêts sera de 8 euros”, selon les calculs du Parisien.
