Afficher Masquer le sommaire
Mariya est une femme connue pour être hybristophile. Il s’agit d’un terme qu’on utilise pour désigner une personne attirée par un criminel ou un tueur en série. Et en effet, Marya communique avec ces hommes qui se trouvent derrière les barreaux. On vous raconte tout sur cette femme.
Une femme attirée par un certain type d’homme
On a tous des personnes qui nous attirent plus que d’autres. En effet, certaines femmes aiment les hommes en uniforme, d’autres les hommes bruns, ou certains les hommes grands.
Mais Mariya, elle, aime les hommes derrière les barreaux. Tout simplement car elle est attirée par les tueurs en série. Sa condition porte un nom, on parle d’hybristophilie.
À lire Ils posent une caméra à cause des bruits mystérieux la nuit, leur découverte est terrifiante
Les hybristophiles peuvent être attirés par l’idée d’être avec une personne qui a un certain pouvoir ou une certaine notoriété, ou être attirés par l’excitation que représente le risque associé à une relation avec un criminel.
Mais il s’agit d’une paraphilie qui peut, évidemment, avoir des conséquences négatives sur la sécurité personnelle et les relations interpersonnelles des personnes concernées.
L’attirance de Mariya pour des hommes dangereux
La jeune femme se rappelle très bien des sentiments naissants qu’elle ressentait plus jeunes pour des tueurs en série très célèbres.
« Je dirais que j’ai commencé à être fascinée par Jeffrey Dahmer, Ted Bundy et Richard Ramirez à l’âge de 16 ans. Mais ce n’est que plus tard, après avoir lu leurs affaires, que j’ai commencé à être vraiment attirée par eux ».
Comme c’est souvent le cas avec les femmes comme Mariya, elle commence à écrire à certains hommes en prison.
Et elle obtient des réponses. Elle développe même une obsession. En effet, elle décide de se faire tatouer les noms de Jeffrey Dahmer (un tueur cannibal) et de Dylann Roof (un terroriste suprémaciste blanc).
Elle explique être actuellement en couple avec un homme derrière les barreaux. Il s’y trouve pour plusieurs meurtres. Elle n’a cependant pas accepté de révéler son identité.
Une déviance pas si rare
Mariya semble totalement déconnectée de la réalité. En effet, quand le journaliste lui demande comment elle réagirait si un de ses proches se faisait tuer, elle répond ceci.
« Je ne sais pas… Sur le moment, je serais probablement folle. Mais peut-être que plus tard, lorsque le meurtrier sera en prison, je lui écrirais et lui parlerais. J’essayerais de comprendre ses motivations« .
Cette attirance que ressent la jeune femme envers des hommes dangereux peut choquer. Dégoûter, même. Mais il s’agit d’une déviance qui n’est pas si rare.
Les tueurs en série reçoivent de nombreuses lettres de femmes, partout dans le monde. Selon Morgenbladet, Anders Breivik (responsable de la mort de 77 personnes en 2011) reçoit plus de 800 lettres par mois.
Netflix a relancé le débat concernant cette déviance avec la série sur Jeffrey Dahmer. En effet, sur les réseaux sociaux, des internautes expliquent se sentir attirés par le tueur.
Ils se sont renseignés pour en savoir plus sur son histoire, sur lui. Pour certains, il ne faut pas raconter ce genre d’histoires.
Ils pensent qu’il faut oublier les tueurs en série. Qu’ils ne doivent pas devenir des objets de désir, surtout pas grâce à la télévision ou au cinéma.