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Et si le chèque alimentaire voyait finalement le jour ? Il est passé par bien des étapes mais n’a jamais été mis en place (il est remplacé par la prime inflation d’un montant de cent euros). Mais alors que l’inflation est justement toujours bien au rendez-vous, faut-il s’attendre à la mise en place du chèque alimentaire ? On vous explique tout.
L’échec du chèque alimentaire
Le chèque alimentaire continue d’être un sujet de discussion. Alors que le gouvernement l’a finalement rejeté, il décide de le remettre en avant. En effet, l’exécutif a décidé de l’inclure dans le paquet anti inflation destiné à aider les ménages à faible revenu.
Rappelez-vous, le gouvernement avait proposé le projet du chèque alimentaire en 2020 dans le cadre de la loi Climat et Résilience.
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Cependant, l’exécutif ne l’a jamais mis en place sous sa forme initiale. En effet, le gouvernement juge à l’époque que les détails de sa mise en place (montant, conditions d’attribution, fréquence de versement, etc.) étaient trop complexes.
Par conséquent, le gouvernement a transformé le chèque alimentaire en « prime inflation ». Une prime accordée en septembre 2022 à 9 millions de ménages.
Cette aide était d’un montant de 100 €, majoré de 50 € par enfant à charge, et concernait les bénéficiaires de minima sociaux (RSA, AAH, ASPA), les personnes recevant la prime d’activité ou une APL, ainsi que les étudiants boursiers.
Aujourd’hui, le contexte économique est tel que le gouvernement propose à nouveau ce coup de pouce. Avec une inflation évaluée à plus de 14,5% en février par l’Insee, il est temps d’aider les Français les plus précaires.
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Qui sont les français concernés par cette aide ?
Le gouvernement n’a pas révélé les détails précis concernant le chèque alimentaire. On ne connaît donc pas le profil des bénéficiaires, les types de produits couverts, le montant alloué ou la date de mise en place.
Les modalités de distribution restent également inconnues. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, envisage de lancer une expérimentation locale dans les mois à venir.
Probablement dans un département, afin d’être au plus près des consommateurs et des producteurs.
Le gouvernement réserve ce coup de pouce aux ménages les plus démunis. En outre, le chèque alimentaire se limite à l’achat de certains produits spécifiques.
Ces derniers sont déterminés en fonction de leur origine ou de leur mode de production (produits locaux et de qualité).
Le patron de Leclerc est contre le chèque alimentaire
La nouvelle de l’abandon du chèque alimentaire il y a quelques semaines a sans doute réjoui Michel-Edouard Leclerc, le patron des magasins qui portent son nom. En effet, le chèque alimentaire n’a pas réussi à le convaincre.
« Ce qui serait dommage, c’est que l’on fasse des chèques alimentaires pour les Français, qui soient dépensés dans les commerces les plus chers.
C’est un comble. Si l’on fait une prime alimentaire, c’est pour aider les gens qui ont peu d’argent. Qui sont chez nous, chez Lidl, Aldi… »
