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Nomades, gitans, voyageurs, itinérants, gens du voyage… Ce sont autant de noms que l’on donne à des populations dont le voyage est la base de l’organisation sociale.
Des gens du voyage se sont, une nouvelle fois, installés sans autorisation sur un terrain privé qui se trouve au rond-point de Candie, à Portet-sur-Garonne près de Toulouse en Haute-Garonne.
Faute de pouvoir les déloger de son terrain, le propriétaire a donc décidé d’employer la manière forte en… Les empêchant d’en sortir !
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Des gens du voyage squattent son terrain
Pour ce propriétaire, c’en était trop ! Cet habitant de Haute-Garonne, qui possède un terrain se trouvant à Portet-sur-Garonne, près de Toulouse, en a eu assez de voir des gens du voyage squatter constamment son terrain.
Ainsi, il a donc décidé d’agir, et de manière plutôt incisive !
« Cela fait plusieurs fois que mon terrain est occupé. Maintenant ça suffit. Je leur ai laissé 48 heures pour quitter les lieux. Ils ne m’ont pas écouté, tant pis pour eux« , a alors déclaré ce propriétaire à La Dépêche du Midi.
N’ayant absolument pas pu forcer les gens du voyage à quitter les lieux, il a tout simplement décidé… de les enfermer !
Ainsi, le propriétaire a loué une grue pour placer un énorme bloc de béton de près de 3 tonnes en plein milieu du chemin qui donne l’accès à son terrain, empêchant ainsi les caravanes de sortir.
Pour expliquer son geste, le propriétaire du terrain a avoué que c’était la seule solution rapide qui s’offrait à lui.
« Je n’ai qu’une solution : déposer un référé au tribunal. Et cela prend au moins un mois pour faire appliquer la décision et les faire quitter la place. Cette fois, ce sont les gens du voyage qui vont devoir déposer un référé pour que j’enlève mon bloc de béton« , a-t-il ainsi confié.
« Cette personne est complètement inconsciente »
L’action de ce propriétaire, pour le moins forte, a profondément choqué les gens du voyage qui sont dans l’incompréhension.
« Cette personne est complètement inconsciente. Il y a des enfants en bas âge dans notre groupe. Imaginez qu’ils aient besoin d’être évacués d’urgence. Comment ferons-nous ? », a ainsi confié l’un d’entre eux à La Dépêche du Midi.
Et d’ajouter « Nous sommes venus nous installer ici, car c’était la canicule. Et il y a des arbres pour être à l’ombre ».
Mais, le propriétaire n’a rien laissé au hasard ! En effet, les caravanes ne peuvent pas s’échapper de son piège, mais les voitures, en revanche, peuvent passer en longeant le bloc de béton.
En cas d’urgence, aucun des membres de cette communauté des gens du voyage n’aura donc de mal à sortir du terrain.